Le 19 janvier 1794 furent autorisées les “colonnes infernales” du général Louis-Marie Turreau par les députés de la Convention, une campagne meurtrière censée mettre un point final à la révolte vendéenne. En pleine Terreur, des massacres sont perpétrés aux portes de notre département. “ […] extermine les brigands jusqu’au dernier : voilà ton devoir.” ; des malandrins prenant la forme de femmes, d’enfants et de vieillards.
Cette politique d’une violence inouïe n’aura eu de résultat que d’exalter la rébellion. Lassée d’un conflit civil inextricable, la Convention négocie la paix avec le lieutenant Charette en février 1795, près de 100 000 victimes plus tard. La guerre de Vendée ne prend véritablement fin qu’à la mort de ce dernier, arrêté et fusillé pour avoir repris les armes.
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