C’est le 18 juillet 1911 que la terrible canicule estivale qui secoue l’hémisphère nord reprend de plus belle après une courte accalmie due au passage d’orages. Durant près de 70 jours, les villes françaises suffoquent, dès début juillet les moyennes sont largement dépassées et la situation progresse au point d’émouvoir toutes les rédactions de l’époque.
Si les Parisiens sont résolus à se rafraîchir dans la Seine, l’épisode caniculaire cause la mort d’environ 40 000 personnes sur tout le territoire, une hécatombe terrible qui touche malheureusement les nourrissons. Une catastrophe ayant lieu à peine un an après la crue décennale du fleuve qui n’est pas sans rappeler la canicule de 2003, deuxième plus meurtrière après celle de 1911.
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