Maine-et-Loire : Météo des 6, 7 et 8 avril… et un fait météorologique !

Samedi : Une matinée voilée qui laissera filtrer le soleil mais le temps se couvrira progressivement au cours de la journée, avec des températures comprises entre 16 et 24°C.

Dimanche : Retour de la pluie ce dimanche avec des averses qui devraient émailler la journée. Peu de chance d’apercevoir le soleil et les températures se rafraîchiront pour être comprises entre 12 et 16°C.

Lundi : Selon les prévisions de Météo France, le temps demeurera couvert, apportant parfois localement des pluies éparses. Le soleil devrait faire son apparition au cours de l’après-midi sur la moitié sud du territoire. Le mercure pourra grimper jusqu’à 18°C.

À l’heure des satellites qui flottent au-dessus de nos têtes et des algorithmes qui calculent à la vitesse de la lumière, les prédictions météorologiques ont été grandement facilitées (sont-elles plus précises pour autant, ça c’est un autre débat). Mais ces progrès techniques sont relativement jeunes à l’échelle de notre histoire, alors comment faisait-on avant ?

Durant les heures les plus anciennes de nos civilisations, les sociétés n’avaient pas les compétences pour prévoir les phénomènes météorologiques ou climatiques. Tout était alors basé sur l’observation en direct ; nous avons des traces écrites datant de plus d’un millénaire avant notre ère en Chine, ainsi que des tablettes gravées babyloniennes qui prouvent que les hommes s’y intéressaient déjà. Mais en ces temps reculés, le temps et ses affres étaient souvent associés à des actions divines et non à des faits scientifiques. Il faut attendre Aristote en 300 avant J-C pour que soient posées les bases d’un premier traité factuel de météorologie s’intéressant à la physique plutôt qu’au spirituel. Les premiers instruments véritablement efficaces pour étudier les variations climatiques n’arrivent qu’au cours du XVIe siècle, comme le baromètre pour mesurer la pression atmosphérique ou encore le thermomètre pour les températures.

Inspiré des travaux de Léonard de Vinci, l’hygromètre voit aussi le jour, un dispositif capable de mesurer les taux d’humidité grâce… à un cheveu dont la taille variait selon l’humidité présente dans l’air environnant. Je vous avais déjà évoqué l’invention de l’anémomètre, cette sorte de petit moulin horizontal capable de définir la puissance du vent et sa direction, très utile notamment dans le milieu maritime à l’époque de la voile. Petit à petit, à partir du XVIIe siècle, l’effort d’observation et les innovations technologiques ont permis d’élaborer des calendriers prévisionnels d’une année à l’autre pour tenter de voir venir certains phénomènes saisonniers. Puis rapidement, au XIXe, se pose la question de la transmission des informations météorologiques, et dès 1856, un réseau télégraphique dédié est mis en place. Puis ce sont les ballons-sondes et les ondes radios qui sont venus compléter l’arsenal au début du XXe siècle avant que les satellites ne viennent tout superviser depuis l’espace, sortes de synthèse de tout ce qui avait été imaginé auparavant.

L’appréhension du temps a toujours déchaîné les passions, et même si l’observation des phénomènes a commencé tôt dans notre évolution, il a fallu attendre la création des premiers outils pour véritablement comprendre ce qui se passait tout autour de nous.

Bon week-end !