Samedi : Une journée globalement très nuageuse sur l’ensemble du territoire qui devrait apporter localement quelques ondées ou averses. Les températures varieront en moyenne de 6 à 10°C.
Dimanche : Retour du soleil dominical, mais cela n’empêchera pas le passage de bandes nuageuses qui pourraient apporter quelques gouttes au cours de l’après-midi. Les températures seront similaires à la veille, relativement fraîches.
Lundi : Selon les prévisions, la matinée sera voilée mais le temps devrait virer définitivement à la grisaille et à la pluie au cours de la journée. Peu de changement à attendre au niveau du mercure.
Sirocco, bise, alizé, mistral, nordet, des vents dans notre vaste monde, il en existe un nombre assez conséquent. Généralement identifiées par leur origine, leur force et leur direction, ces masses d’air en mouvement soufflent sur la terre, un phénomène doit bien être à l’origine, n’est-ce pas ?
En vérité, il existe deux dénominateurs communs à la création d’un courant d’air. D’abord, il faut bien avoir en tête que ce que l’on appelle “vent” est en réalité un déplacement de gaz dans l’atmosphère. Ce mouvement est dû à un différentiel de températures entre les masses d’air, en effet, les rayons solaires ne chauffent pas uniformément la surface de la Terre, de fortes disparités se font sentir entre l’équateur et les pôles. L’air chaud est moins dense que l’air froid, il a tendance à s’élever contrairement à l’autre. À cela s’ajoute le fait que notre planète tourne, les déplacements gazeux ne peuvent être rectilignes et forment alors des courbures. Mais ce n’est pas tout puisqu’au cas général présenté s’appliquent de nombreux paramètres qui déterminent les facteurs singuliers des différents vents (reliefs, végétation, etc.).
Mais comment mesurer la force du vent ? L’outil le plus utile est l’anémomètre, un appareil souvent surmonté d’une girouette (pour le sens du vent) composé de coupelles fixées sur un axe. Lorsqu’il capte le vent, le dispositif se met à tourner et le nombre de tours par seconde permet d’offrir une estimation en km/h. Plus rudimentaire mais assez visuel, les fameuses chaussettes (manches à air) que l’on voit notamment près des aéroports. En fonction de l’horizontalité des anneaux colorés et blancs, on peut déduire de la force moyenne d’un flux d’air. En mer, il existe également l’échelle de Beaufort, qui permet aux marins n’ayant pas d’outil de mesure d’estimer la force des phénomènes météorologiques en observant pendant une dizaine de minutes leur environnement direct. Bien entendu, ballons, sondes atmosphériques et satellites sont autant d’appareils dans notre arsenal pour prévenir les perturbations et les tempêtes.
Notons que si un jour nous allons visiter Neptune, nous risquons d’être accueillis par des vents jusqu’à 1400 km/h, très loin au-dessus du record terrestre de 408 km/h.
Bon week-end !
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