En situation d’urgence, l’alerte de la population est assurée par les autorités publiques grâce, notamment, aux sirènes de sécurité civile. Celles-ci émettent un son puissant, appelé « signal national d’alerte », destiné à interpeller, de jour comme de nuit, la population sur la survenue d’un danger grave, imminent ou en train de se produire et qui nécessite d’adopter un comportement réflexe de sauvegarde. L’alerte est uniquement réservée aux événements graves, dès lors qu’il y a un risque d’atteinte aux personnes (population à proximité d’un site industriel sensible (SEVESO) ou en aval d’un ouvrage hydraulique…). Un test mensuel des sirènes d’alerte est effectué tous les premiers mercredis du mois à 12h. Il n’appelle pas de comportement réflexe de la part des habitants. Ces derniers ont par ailleurs désormais l’habitude de l’entendre retentir. Toutefois, ce mercredi 1er mai étant férié, le test mensuel aura lieu le lendemain, jeudi 2 mai à 12h.
Comment reconnaître le signal national d’alerte ?
Le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes. La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes. Tous les premiers mercredi du mois à midi, lors de l’exercice, le signal ne comprend qu’un seul cycle d’une minute et quarante et une seconde.
En cas d’alerte, vous devez adopter un comportement réflexe afin de vous mettre en sécurité et faciliter l’action des secours. Par défaut, rejoignez un bâtiment afin de vous protéger et vous informer sur la nature exacte de la crise. En fonction des situations, les autorités vous indiqueront la conduite à tenir : se protéger dans un bâtiment ou évacuer la zone dangereuse. Si les sirènes sonnent, 4 comportements réflexes de sauvegarde à adopter. En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de résister. Les antennes de radio France sont les stations de référence pour obtenir des informations quant à la nature et l’évolution de la crise. Vous pourrez ainsi adapter votre comportement en conséquence.
– Si l’on vous demande de vous confiner : arrêtez la climatisation, le chauffage et la ventilation, bouchez les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…) afin de vous protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.
– ou, sur ordre des autorités, évacuer. Tenez-vous prêts à évacuer dans les plus brefs délais. Afin de vous préparer au mieux à une évacuation, la brochure « Je me protège en famille » aide à la constitution anticipée d’un kit d’urgence.
De manière générale :
– Ne restez pas dans un véhicule. Il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausse impression de sécurité. En cas d’inondation par exemple, 30 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture et elle ne résiste pas à la chute d’un arbre.
– Ne restez pas près des fenêtres. Certaines circonstances (comme des explosions, des vents violents) peuvent briser les vitres et blesser les personnes à proximité.
– N’ouvrez pas les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors. Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.
– N’allumez pas une quelconque flamme. Une pollution de l’air (nuage toxique, produits chimiques) peut-être inflammable. Ne prenez pas le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.
– Ne quittez pas votre abri sans consigne des autorités. Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que l’alerte n’est pas levée (son continu de sirène de 30 secondes), quitter l’abri vous expose au danger.
– Ne prenez pas l’ascenseur. Les évènements climatiques peuvent entraîner des coupures d’électricité et des pannes d’ascenseur. Les personnes s’y trouvant risqueraient donc d’y être piégées.
– Ne revenez pas sur vos pas. En général et notamment en cas d’inondation ou de rupture de barrage, ne revenez jamais en arrière, les phénomènes rapides peuvent vous piéger et vous pouvez vous retrouver en danger, au milieu des eaux, par exemple.
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