Ce jeudi 15 février, Philippe Chopin, Préfet de Maine-et-Loire, accompagné de Sophie Querry, Directrice adjointe départementale de la Protection des Populations (DDPP), de la cheffe du service de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (CCRF) et de deux inspecteurs, se sont rendus dans un supermarché angevin afin de contrôler la véracité de l’information délivrée au consommateur. Cette intervention qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des contrôles de l’État annoncé par le Premier ministre, avait pour objectif de vérifier l’origine des fruits et légumes proposés à la vente, l’origine des viandes ainsi que la fiabilité de la traçabilité de ces denrées alimentaires.
Une action résolue des inspecteurs CCRF
Tout au long de l’année, les inspecteurs de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en poste dans les DDPP mènent des investigations au titre de leur mission de régulation de l’économie au bénéfice des entreprises et des consommateurs. Ils sont quotidiennement sur le terrain
pour protéger les consommateurs dans de nombreux domaines : loyauté des produits alimentaires, mais aussi sécurité et loyauté des produits non-alimentaires (jouets, cosmétiques, articles de puériculture…) ou encore protection économique en matière de prestations de service (immobilier et habitat, automobile, santé…) .
Bilan des contrôles effectués en 2023
Chaque année, le programme national d’enquêtes de la DGCCRF réserve une part importante à diverses enquêtes sectorielles ou transversales visant à contrôler la loyauté de l’information délivrée au consommateur sur la qualité des denrées alimentaires (notamment l’origine mais également les signes de qualité, les normes de commercialisation…) et à lutter contre les pratiques frauduleuses. Ce programme national est décliné localement et la DDPP de Maine-et-Loire prend toute sa part dans sa réalisation, en lien avec les enjeux du territoire. En 2023, 73 contrôles ont ainsi été effectués, révélant de nombreuses anomalies.
Perspectives 2024
Les contrôles seront renforcés. Plus d’une centaine de contrôles seront réalisés. La DDPP s’investira également dans la recherche de fraudes, notamment sur l’approvisionnement des produits servis en restauration collective. La loi EGALIM a en effet fixé l’objectif de garantir au moins 50 % de produits durables et de qualité dont au moins 20 % de produits « bio » dans les repas servis en restauration collective. Une enquête réalisée en 2021 auprès des établissements de restauration collective gérés par des personnes morales de droit public avait mis en évidence des manquements à la fois au niveau de la communication
faite auprès des usagers de la restauration collective sur la qualité des produits servis, mais également de la part de certains fournisseurs de denrées qui ne livraient pas la qualité attendue.
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Commentaires 1
23 contrôles dans 25 établissements, étonnante cette statistique…
69.57% d’anomalies, il y a du boulot à faire.
L’état doit embaucher des contrôleurs , mieux encore, changer de mission à ceux chargés de fliquer les agriculteurs pour surveiller industriels et distributeurs où apparemment certains se gavent sans modération.