Le mois de janvier est marqué par deux périodes bien distinctes. La première moitié du mois fut douce et pluvieuse, la seconde sèche et froide. Les précipitations sont proches des normales en Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée. En revanche, elles sont déficitaires en Sarthe et surtout en Mayenne. Suite aux précipitations de décembre et de début Janvier, la majorité des nappes sont reparties à la hausse. Les niveaux sont en général proches des moyennes en Vendée, Loire-Atlantique et Mayenne. La situation est plus fragile au sud-est de la Sarthe (bassin du Loir) et à l’est du Maine-et-Loire (Authion, Thouet) où de nombreux piézomètres présentent des niveaux très bas. L’état des cours d’eau est à l’image des nappes phréatiques. En janvier, les débits mensuels sont proches des normales à l’ouest de la région. Ils sont nettement plus faibles à l’est avec certains cours d’eau présentant des débits inférieurs à 75 % par rapport au débit moyen mensuel de janvier. La Loire a connu une crue de faible ampleur avec un pic en milieu de mois. Elle est en baisse depuis avec l’arrêt des précipitations sur l’ensemble du bassin. Le débit mensuel (920 m³/s) reste bien en-deçà de la moyenne (1450 m³/s).
L’état des cours d’eau en Maine-et-Loire
A début décembre, la recharge saisonnière des nappes n’était pas encore nettement amorcée. Depuis, sous l’effet des précipitations survenues de mi-décembre à mi-janvier, les niveaux des ressources en eau souterraines ont amorcé une hausse notable. Naturellement plus marquée pour les nappes les plus réactives (nappes de socle et nappes alluviales), elle a permis d’améliorer la situation des ressources de la moitié ouest du département. Cependant, cette hausse est encore insuffisante et de trop courte durée pour reconstituer des réserves satisfaisantes. A début février, la recharge saisonnière des nappes engagée marque une pause du fait du manque de précipitations. L’état des ressources en eau souterraine reste fortement dégradé, en particulier dans la moitié Est du département où les niveaux actuellement enregistrés sont bas à très bas pour la majorité des nappes suivies. Sur les 33 suivis piézométriques actifs :
– 25 suivis présentent désormais des niveaux piézométriques à la hausse à l’échelle mensuelle, 11 suivis sur ces 25 sont toutefois en baisse depuis mi-janvier ;
– A l’exception d’une, toutes les nappes suivies présentent un niveau au-dessous de la moyenne calculée ;
– 10 suivis présentent un niveau bas (inférieur au 5 ans sec, proche des minima observés) ;
– 13 suivis présentent un niveau très bas (égal ou inférieur au minimum observé à cette période de l’année depuis le début des suivis).
Afin de préserver au mieux l’état des nappes, la DREAL recommane d’œuvrer collectivement à la maîtrise de nos consommations d’eau. La suite de la période de recharge conditionnera les niveaux de l’année. Des pluies abondantes et longues seront encore nécessaires jusqu’au printemps, afin de reconstituer durablement les réserves.
Infos pratiques : Plus d’informations sur https://www.pays-de-la-loire.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/bsh23_01janvier.pdf
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Commentaires 3
Que dire à tous ceux qui supervisent l’eau
Quand on sait qu’il y a 18 barrages sur la Loire et s’entendre dire qu’il n’y a pas assez d’eau. Les petites chaussées Des rivières n’existent plus, leur fond est nettoyé quand il y a le temps…La Loire a Saumur est délaissée, pourtant je suis pour la faune et la flore mais ils ne nous en demandent pas tant.
Le Thouet ,L’Authion, bizarre, dites moi ! je crois qu’il existait des barrages autrefois ….Non?
des barrages supprimer a cause de mangeur de paquerette laglo ex