Maine-et-Loire. Disparue depuis 1 mois, les proches de Marlène sans nouvelles de l’avancée du dossier

Cela fait maintenant 1 mois que Marlène Fasquel, 41 ans, a disparu à Angers (relire notre article). Depuis de longues semaines, sa famille et ses proches, ont redoublé d’efforts pour la rechercher et tenter de récolter des indices et témoignages, sans succès. « Elle n’a plus été vue depuis le 11 novembre dernier, son portefeuille a été retrouvé par des promeneurs près du rocher de la Baumette, non loin de la Maine à Angers. » Les proches, par la voix de sa sœur Lisa Fasquel témoignent : « Notre seule certitude, connaissant la personnalité et les habitudes de Marlène et au vu des éléments recueillis (témoignages unanimes, découverte de sa carte bancaire, abandon de son domicile et de ses animaux, absence de mouvement bancaire, etc…) est qu’il ne s’agit pas d’une disparition volontaire. Elle a été victime soit d’un accident, soit d’un fait criminel. »

Manque de communication

Les deux premières semaines après la disparition de Marlène, « le contact avec le commissariat d’Angers était régulier » assure-t-elle. « Les enquêteurs étaient à notre écoute et répondaient à nos questions. Mais depuis une dizaine de jours, le contact est coupé et ils nous renvoient vers le procureur de la République d’Angers responsable de l’enquête. Ce dernier a signalé voilà plus de deux semaines qu’il nous contacterait afin de planifier un rendez-vous pour faire le point sur l’enquête et répondre à nos questions, mais il ne l’a pour le moment pas fait, malgré nos demandes répétées. Nous sommes aujourd’hui sans aucune information sur l’état actuel de l’enquête et sur ce qui est fait pour retrouver Marlène », déplore Lisa. Les proches regrettent également le manque de communication du Parquet et des forces de l’ordre concernant les recherches : « Nous n’arrivons pas à savoir ce qui a été réellement mis en œuvre pour retrouver notre sœur. D’après nos recherches sur place, nous sommes inquiets du peu de moyens déployés (pas d’équipe cynophile, pas de dragage des berges pour au moins retrouver son vélo, pas de plongeurs, etc…). Nous sommes également surpris que l’information ait été si peu diffusée : la brigade fluviale, les services départementaux liés au Maine et à la Loire des départements de Maine et Loire et de Loire Atlantique (police de l’eau, environnement…) n’étaient pas informés de la disparition de Marlène. Ils l’ont appris grâce à nos appels. Ils ont heureusement été très à l’écoute et nous ont immédiatement proposé d’apporter leur aide et leur soutien en diffusant l’information et en sensibilisant leurs agents. Nous sommes surpris que des recherches approfondies sur l’eau n’aient pas été menées. »

Sentiment d’abandon

La sœur de Marlène regrette ce manque de communication et éprouve le sentiment que cette affaire n’est pas traitée à la mesure de la gravité des faits. « Il y a un vrai sentiment d’injustice qui gonfle quand on peut voir les moyens mis en œuvre dans le cadre d’autres disparitions ! Nous répétons pourtant depuis le début que Marlène n’est pas juste partie faire sa vie ailleurs, mais que cette disparition est réellement inquiétante ! Nous avons également contacté la Mairie, la presse et de nombreuses associations de Angers à Nantes (randonneurs, vélos, kayak, etc…) afin de diffuser l’information, de les sensibiliser à nos recherches et de solliciter de leur part une vigilance particulière », commente-t-elle. Après avoir lancé de nombreux appels et se disant « fatigués » de la situation et de cette attente, la famille et les amis de Marlène ont décidé de faire appel à la classe politique pour porter leur voix : « Nous avons contacté des députés de Maine et Loire et du Nord afin de leur demander de nous apporter leur soutien. Nous espérons que leurs voix seront plus entendues que la nôtre. Toujours dans cet objectif, nous avons également contacté les Ministères de la Justice et de l’Intérieur. Nous frappons à toutes les portes pour faire avancer cette situation et l’enquête qui semble être sur pause. » Ils ont fait appel à une avocate à Nantes pour les accompagner et les conseiller dans leurs démarches. Une cagnotte a été créée pour les aider à financer les frais liés aux recherches de Marlène : https://lydia-app.com/pots?id=52934-cagnotte-pour-nous-aider-a-retrouver-marlene-fasquel, ainsi qu’une page Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61554141535738. Lisa Fasquel conclut : « Nous comprenons que tous les éléments de l’enquête ne peuvent pas nous être donnés, mais de nombreuses questions que nous nous posons nous hantent. Le commissariat nous renvoie maintenant au procureur mais celui-ci ne nous contacte pas malgré nos relances ! Nous avons bien sûr peur que des preuves disparaissent avec le temps. Notre angoisse et notre peine sont infinies, mais ce silence rajoute à la détresse de notre famille et de ses amis. »

Appel à témoins

Marlène Fasquel a 41 ans, les cheveux blonds et mesure 1m70. Elle a plusieurs tatouages dont une fougère dans la nuque et la fée clochette en bas du dos. Elle a également plusieurs piercings au nez. Son vélo, un VTT homme gris foncé, sans marque apparente, qui n’a pas été retrouvé non plus est également recherché.