Officialisé par l’instruction ministérielle du 13 avril 2021, le volontariat territorial en administration (VTA) s’adresse aux collectivités des territoires ruraux. Ce dispositif innovant leur permet de bénéficier d’un soutien en ingénierie de la part de jeunes diplômés de l’enseignement supérieur recrutés dans ce cadre. Les VTA ont ainsi vocation à soutenir les territoires ruraux pour faire émerger leurs projets de développement et les aider à se doter d’outils d’ingénierie adaptés à leurs besoins. Pour aider les collectivités dans ce recrutement, l’État prévoit une subvention forfaitaire de 15 000 euros, versée sur décision du préfet de département. En 2021, près de 300 collectivités ont bénéficié de ce dispositif, qui est reconduit en 2022 avec 500 postes supplémentaires à pourvoir sur l’ensemble du territoire national. Dans la perspective de mobiliser les collectivités et les jeunes diplômés, un portail dédié leur est mis à disposition : https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/le-volontariat-territorial-en-administration-470
Des profils jeunes
Le Volontariat territorial en administration s’adresse aux jeunes âgés de 18 ans à 30 ans, d’un niveau de diplôme au moins égal à Bac +2. Sont notamment visés les jeunes diplômés en droit public ou droit des collectivités locales, gestion de projets, urbanisme, ingénierie des travaux publics, développement territorial, géographie, etc. Les missions confiées aux jeunes volontaires pourront notamment consister : à la réalisation d’un plan stratégique d’investissement pluriannuel ; à la constitution d’un projet de territoire, notamment dans le cadre de l’élaboration des CRTE (contrats de relance et de transition écologique) ; au soutien au déploiement des programmes de l’Agence nationale de la cohésion des territoires ; à la préparation des dossiers de subvention des différents
financeurs (État, Union européenne, collectivités territoriales, etc.) et à appuyer les équipes et les élus dans le montage des projets ; à la réalisation d’une veille juridique et financière, notamment
pour identifier les financements accessibles. La durée du contrat est entre 12 et 18 mois, en fonction des besoins identifiés localement. Le contrat prend la forme d’un contrat à durée déterminée, représentant au moins 75% d’un temps plein. Le montant de la rémunération est laissé à la discrétion de l’employeur, mais ne peut être inférieur au minimum légal.
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Commentaires 1
Encore un subterfuge pour faire baisser artificiellement les chiffres du chômage !