Les récentes mesures de surveillance de l’Agence Régionale de Santé ont permis de détecter la présence de cyanobactéries benthiques en fond de Loire, susceptibles de circuler cet été sous la forme d’amas flottants noirâtres en surface. Ces cyanobactéries peuvent libérer des toxines dangereuses pour le système nerveux et hépatique. Elles ont été à l’origine du décès de plusieurs chiens en 2017. À l’heure actuelle, aucune intoxication n’est recensée dans le Maine-et-Loire. La préfecture rappelle les comportements à adopter afin d’éviter les risques de contamination :
– une surveillance étroite des enfants doit être assurée au bord de l’eau ;
– une douche et un nettoyage du matériel soigneux sont indispensables après des activités nautiques ;
– éviter de toucher tout objet ayant été en contact avec les algues sur les plages et grèves (cailloux, bois…) ;
– empêcher animaux et bétail de se baigner ou de s’abreuver au niveau des zones d’accumulation des amas de cyanobactéries benthiques jusqu’à disparition du phénomène ;
– pendant ces périodes, l’éviscération et l’étêtage des poissons (petite friture) est conseillée.
Les symptômes
Chez l’homme :
– lors de contact avec l’eau : irritation de la peau, du nez, de la gorge, des yeux, apparition de boutons…
– lors de l’ingestion de l’eau ou de poissons contaminés : maux de ventre, diarrhée, nausées, vomissements, tremblements, douleurs musculaires ou abdominales…
En cas de doute, consultez un médecin.
Chez les animaux :
– tremblements des pattes arrières, perte d’équilibre, état anxieux, nausées, yeux globuleux, bave…
Les vétérinaires sont sensibilisés à ce sujet, n’hésitez pas à les consulter.
Pour rappel, il est strictement interdit de se baigner dans la Loire compte tenu des risques importants de noyade. Il est aussi fortement déconseillé de se baigner dans les autres cours d’eau et plans d’eau non surveillés. En dehors des piscines, il est recommandé de se baigner exclusivement dans l’une des 19 baignades répertoriées du département dont la qualité de l’eau est contrôlée tout au long de l’été par l’ARS, avec une surveillance des enfants en bas âge.
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