Au dernier Conseil Municipal le 20 mars, Le maire de Longué-Jumelles exposait son souhait d’envisager un nouveau projet pour le site de l’ancien hôpital de Longué, vers un partenariat public-privé, déboutant l’ancien projet privé. Mais pour ce faire, il avait besoin du soutien financier de la Région (relire nos articles). C’est chose faite…
Ce jeudi 4 mai, il était une nouvelle fois question de l’avenir de l’ancien centre hospitalier de Longué-Jumelles. Cette fois-ci les discussions se sont faites en présence d’Antoine Chéreau, 1er vice-président de la Région des Pays-de-la-Loire et bras droit de la présidente Christelle Morançais, que le Maire de Longué-Jumelles Frédéric Mortier avait convié pour une visite des lieux et une prise de conscience de l’urgence d’intervenir par tous ceux qui de près ou de loin peuvent être financeurs de l’opération de la réhabilitation envisagée du site. Une opération en cœur de ville qui doit permettre de créer près de 120 logements « absolument essentiels pour l’avenir de nos commerces, de nos écoles et de nos associations » devait rappeler le Maire, qui parle aussi « d’un dossier où les difficultés juridiques et techniques n’ont jamais été aussi incroyablement importantes depuis plus de 15 ans de projets en tout genre sur la ville. »
Les deux hommes se connaissent bien pour avoir longtemps travaillé dans la même commission « aménagement du territoire » aux intercommunalités de France et pour s’être côtoyés en politique au début des années 2000.
La région partenaire
Soulignant « le caractère innovant du projet du fait notamment de sa zéro artificialisation nette, de l’idée de reconquérir cette friche et d’imaginer une nouvelle continuité écologique, c’est donc avec un grand intérêt que la Région se pose en partenaire à ce type de restructuration » devait dire Monsieur Chéreau. Il a alors confié au Maire et aux élus présents, toutes les possibilités financières qui s’offraient à la ville de Longué-Jumelles dans le cadre de cet investissement, l’assurant d’ores-et-déjà « d’une étude prioritaire pour le fonds de revitalisation à hauteur de 150 000 €. »
De bonne augure pour le Maire qui a confirmé « avoir par ailleurs l’entier appui d’un consortium public-privé dont les principaux bailleurs de Maine-et-Loire que sont Podhelia et Maine-et-Loire Habitat. » Une opération pour laquelle la commune est d’ores-et-déjà prête à racheter le site, n’attendant plus que le feu vert du directeur du centre hospitalier de Saumur, actuellement propriétaire et qui à la demande de la municipalité procède actuellement à la sécurisation du site.
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Commentaires 5
Il est en effet urgent de faire quelque chose de ce site qui devient dangereux car dépouillé de tout ce qui avait de la valeur et tout ceci en toute impunité.
C’est tout simplement scandaleux de voir les biens publics être pillés de cette façon.
Après la commune a-t-elle besoin de 120 logements locatifs supplémentaires, c’est une autre histoire.
Ce qui est formidable c’est qu’avant la commune et son maire ne voulait pas s’en occuper et l’avait confié à un privé… et maintenant elle va faire faire un lobbying de folie pour mobiliser de l’argent public pour ce projet. Qu’est ce qui a fait tilt dans la tête des élus au bout de 3 ans ?
Quand un projet de centre ville est considéré comme « absolument essentiel » pour les commerces, et la vitalité d’un cœur de ville , on attend pas des années pour le rendre possible…..C’est une arlésienne. Il faudra encore des années pour voir quelque chose de concret, en attendant les commerces ferment.
Antoine Chéreau et Frédéric Mortier se sont connus au MPF (Mouvement pour la France) le parti de Philippe de Villiers. Antoine Chéreau est resté fidèle au MPF. Quant à Frédéric Mortier ….J
Toutes les initiatives publiques ou privées pour réutiliser des bâtiments vides sont bonnes à prendre.
120 logements, ce sont potentiellement 120 familles avec des enfants qui auront besoin de places en crèches, chez des nounous et à l’école. C’est forcément bon également pour tous les commerces.