Longué-Jumelles. Accusé de discrimination, Frédéric Mortier a été relaxé

Le mardi 11 février dernier, le maire de Longué-Jumelles et ancien enseignant en économie et gestion dans un lycée angevin a été totalement relaxé par la cour d’appel dans l’affaire l’accusant de discrimination et d’incitation à la haine raciale.

Nous vous en avions déjà parlé dans nos colonnes, le maire de Longué-Jumelles, Frédéric Mortier avait été poursuivi au tribunal d’Angers pour une affaire de discrimination et d’incitation à la haine. Alors enseignement en économie et gestion au lycée privé d’Angers Joseph-Wresinski, plusieurs élèves l’avait mis en cause et lui reprochaient des propos discriminants. Toutefois, mardi 11 février, la cour d’appel d’Angers a relaxé l’élu longuéen. Les magistrats ont ainsi : « rejeté les moyens de nullité soulevés et examiné en détail l’accusation portée par le parquet et les parties civiles contre le prévenu ; décidé, comme le premier juge, que Frédéric Mortier n’avait commis aucun fait de harcèlement à l’encontre d’un élève ; confirmé qu’il n’avait pas davantage commis une dénonciation calomnieuse, en rapportant un événement violent survenu en classe et dont il a avait été personnellement la victime, comme décidé également par le premier juge ; mais contrairement au jugement, constaté, comme l’y invitait la défense, que les faits d’incitation à la haine raciale ne pouvaient être jugés dès lors qu’ils étaient prescrits », indique son avocat Me Pascal Rouiller. « Dans ces conditions Frédéric Mortier est en totalité renvoyé des fins de la poursuite et ainsi innocenté », poursuit-il. Dans un communiqué, l’avocat commente : « Il sort intégralement blanchi des accusations portées contre lui, malgré la violence de la campagne de presse orchestrée contre lui, et une procédure d’enquête qui l’a maintenu longuement en garde à vue pour multiplier contre lui ensuite des actes de poursuites, totalement infondés. Cette décision s’analyse en un réel camouflet pour les parties poursuivantes, dont les actions ont été invalidées par les juges. Justice est passée. »

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