Reine, seize ans, jeune fille au caractère affirmé et à l’imagination vive, se morfond quelque peu sous la tutelle de sa tante, pour le moins revêche, dans une vaste demeure délabrée. Sa seule consolation, ce sont ses conversations avec un bon curé qui s’est mis en tête de parfaire son éducation. Reine aime à raisonner avec le bon prêtre pour le mettre en difficulté, d’autant mieux que le brave homme, qui a conçu pour elle une vive sympathie, fait montre d’une patience et d’une affection à toute épreuve. Après le décès de sa tante, Reine est reccueillie par son oncle, homme du monde qui se met en tête de faire de la jeune fille une parfaite demoiselle. Ce sera l’occasion pour elle de découvrir les bonnes manières, mais aussi l’amour et la jalousie !
Alice Cherbonnel, dite Jean de la Brète (1858-1945), femme de lettres angevine à la plume délicate et à l’humour enjoué, compose avec Mon oncle et mon curé le récit simple et frais de la fin de l’enfance et de l’éveil des sentiments ; un conte malicieux et coloré qui fut couronné par l’Académie française et connut un succès durable.
A propos de Jean de la Brète
Jean de La Brète, nom de plume d’Alice Cherbonnel, née à Saumur le 13 décembre 1858 et morte à Cizay-la-Madeleine, au Prieuré de Breuil-Bellay le 23 août 1945, est une écrivaine, journaliste et éditrice française de romans pour jeunes femmes. Elle a connu un succès de librairie d’ampleur exceptionnelle avec « Mon oncle et mon curé » (1889) qui a été couronné par l’Académie française (Prix Montyon en 1890) et constamment réédité jusqu’en 1977. Ce roman a été adapté au cinéma en 1938. Trente-cinq autres romans suivront.
Alice Cherbonnel est née d’un père normand et d’une mère angevine. Lucie Félix-Faure Goyau écrit à son sujet : « Jean de La Brète est de la race des fines conteuses de France, et notre pays peut se glorifier d’en avoir toute une lignée : les unes glorieuses; comme les Sévigné, les La Fayette, les Caylus, pour ne parler que du grand siècle ; les autres, plus modestes, plus effacées, inconnues ou presque, mais retenant cette alacrité d’esprit, qui leur est comme un trait de famille. »
En France, trois rues portent le nom de Jean de La Brète : à Saumur , à Cizay-la-Madeleine, à Saint-Sylvain-d’Anjou.
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Commentaires 1
lu et relu dans mon enfance!j’ai 85 ans!