« On échange alors une barrique de Château Yquem contre une du Château de Brézé », peut-on lire dans le premier classement des vins du monde, « le Jullien » en 1856. Cette reconnaissance, les vignerons de la Paulée se sont mis en tête de la retrouver en mettant en avant leurs vins « haute couture ». Et cela fonctionne. Lors de la dernière édition de leur Paulée en juin, la sommelière angevine star Pascaline Lepeltier, première femme Meilleur Ouvrier de France qui officie aujourd’hui à New York ne tarissait pas d’éloges : « Depuis 15 ans le travail des vignerons a porté ses fruits. En ce moment, c’est l’histoire qui s’écrit. Les vins sont d’une qualité unique qu’on ne trouve que dans peu de régions au monde. Ils sont prêts à rayonner sur la scène mondiale ». Andrew Jefford, qui avait signé une chronique remarquée dans le New York Times sur la Renaissance des Vins d’Anjou, considérait que les vins « signature de sols, vineux avec une complexité aromatique que produit désormais la région seront désormais sur le devant de la scène ». (Notre article)
Recherche historique et topographique
Pour se faire, ils viennent d’éditer une carte historique et topographique de l’Anjou Noir et de l’Anjou Blanc, explique Xavier Amirault, du Clos des Quarterons : « C’est un sujet viticole qui fait partie de notre histoire, et de notre géologie au cœur du Massif Armoricain et Bassin Parisien. Nos trois provinces, Angers, Saumur et Bourgueil sont unies par l’histoire. Les découpages administratifs successifs les ont séparées. Au travers cette carte, nous souhaitons aider les consommateurs à comprendre les spécificités de nos vins et de nos crus. Nous sommes unis par notre patrimoine de belles pierres et notre manière de travailler nos vignes comme des jardins. »
Cette génération, bien convaincue de ses atouts, c’est certain, entend les faire rayonner dans le monde entier.
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