« En matière de santé aussi, c’est à l’Etat de s’adapter aux Français, pas l’inverse.
Comme futur député, je prends des engagements…
L’actualité nous le confirme, le manque de personnels hospitaliers par carence ou en souffrance conduit à des fermetures de services comme les urgences ou les maternités. La dégradation de l’offre de services de santé dans notre bassin de vie, malgré la qualité et le dévouement des personnels et professionnels que nous avons su saluer, est devenue une norme inacceptable. En même temps, la désertification médicale gangrène de plus en plus nos villes et campagnes. Obtenir un RV médical de tout ordre oblige les patients à… beaucoup de patience. Au risque de voir souffrances et anxiétés augmentées face à des urgences réelles ou supposées non prises en compte rapidement. Les contorsions d’agenda et les obligations de mobilités qui s’imposent aux malades sont très éloignées de toute logique de proximité et d’accessibilité. Les Français sont pourtant en droit de l’exiger dans un pays où le modèle social auquel ils contribuent financièrement, était considéré comme exemplaire.
Dégradation de l’offre médicale, services d’urgence en grève ou fermés, personnels pour la liberté vaccinale exclus sans aide, liberté de prescription en danger, territoires abandonnés et Français inégaux face aux soins, financiarisation de la santé… Le bilan d’Emmanuel Macron en matière de santé et de soins pour les Français, que soutient par un silence complice notre députée sortante, est une catastrophe.
Pour reconstruire l’offre de santé et la rendre accessible à tous dans un climat de confiance restaurée entre professionnels et patients, élu député, je m’engage à proposer ou soutenir toute loi ou toute initiative favorisant :
L’incitation financière à l’installation de professionnels de santé libéraux dans les zones de désertification médicale ;
La réintégration rétro-active des personnels médicaux et d’aide aux soins exclus pour leur choix vaccinal ;
La refonte de la cartographie des besoins de santé par bassins de vie et non en fonction de quartiers prioritaires ;
La revalorisation des actes de base essentiels à la santé et l’hygiène quotidienne de chacun, et réaffirmation de la liberté de prescription médicale ;
La refondation des écoles de formations avec dotation de matériel et professionnels-enseignants, et une méthode de sélection des futurs étudiants réformée au profit d’un discernement à la vocation ;
L’obligation/incitation aux jeunes diplômés de faire au moins 5 ans dans des zones sous dotées ;
La priorité aux objectifs sanitaires et non financiers par la suppression des Agences Régionales de la Santé (ARS), et le repositionnement des élus locaux et professionnels de santé dans la direction des hôpitaux et établissements de santé.
C’est à l’Etat de s’adapter aux Français, pas l’inverse. C’est à l’administration d’être au service des Français, pas l’inverse. Ce qui devrait être le cas aussi en matière de santé. »
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Commentaires 1
Bonjour. Certaine candidate au législatif on comme priorité le bio le circuit court…etc…
Ok c est bien. Mais il ne faut pas s habituer à la situation actuelle du monde hospitalier et de la médecine.