Le village de Fontevraud-l’Abbaye a été labellisé « Plus beaux villages de France », le 2e en Anjou après Montsoreau

Vendredi 21 juin et samedi 22 juin 2024, la Commission Qualité et labellisation des « Plus Beaux Villages de France » était réunie à Barfleur (Manche) afin d’examiner les candidatures de trois villages et le renouvellement du label pour dix-sept villages classés. Au terme de ses débats, Fontevraud-l’Abbaye (Maine-et-Loire) et Blangy-le-Château (Calvados) ont remporté les votes de l’instance en charge des décisions de classement au sein du réseau national, tandis que les 17 villages membres ont vu leur labellisation renouvelée. Désormais, « Les Plus Beaux Villages de France » comptent 178 destinations réparties dans 14 régions et 70 départements.

Aux confins de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, l’abbaye royale de Fontevraud, édifiée au XIIe siècle, rayonne toujours de sa beauté et son histoire exceptionnelles. Ce majestueux ensemble monastique Renaissance, le plus grand du style conservé en France, qui abrite les gisants des rois Plantagenêt, a donné naissance au village… comme son nom l’indique d’ailleurs ! Mais aujourd’hui, c’est bien le village qui est à l’honneur ! Les membres de la Commission Qualité et labellisation des Plus Beaux Villages de France ont en effet apprécié les efforts conséquents de mise en valeur réalisés par la municipalité sur les espaces publics depuis sa première candidature en 2010. Après Montsoreau, situé à cinq kilomètres seulement, Fontevraud-l’Abbaye devient ainsi le 2e village labellisé de Maine-et-Loire et le 4e en Pays de la Loire. A noter que ce week-end la commission a également renouvelé le label pour Montsoreau et Candes-Saint-Martin, commune voisine située dans le département d’Indre-et-Loire. Autant dire que le territoire est bien représenté. En effet, le classement parmi Les Plus Beaux Villages de France n’est pas acquis à vie. Afin de maintenir une certaine émulation et tenir la promesse de destinations d’exception auprès du visiteur, les villages sont réexpertisés tous les six à neuf ans.

Un label source d’émulation

Preuve de l’exigence du label, cette « consécration », parfois obtenue après une voire plusieurs tentatives infructueuses, ne doit pourtant pas être considérée comme une fin en soi mais bien comme une source d’émulation pour les municipalités désireuses d’améliorer le cadre de vie des habitants, la mise en valeur de leur patrimoine et de leur environnement rural. C’est d’ailleurs dans cet esprit que la Commission Qualité et labellisation des Plus Beaux Villages de France accompagne très souvent ses décisions de « réserves » ou recommandations afin d’inciter les municipalités à poursuivre leurs efforts sur la réhabilitation du bâti, l’esthétique des abords et entrées de villages ou encore la gestion des activités commerciales sur le domaine public.

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