Le saviez-vous ? Ces petits plaisirs coupables bien de chez nous

Bien que nous pourrions manger des fouées sans jamais nous en lasser, l’Anjou regorge d’autres mignardises et sucreries tout autant appréciés des locaux comme des touristes qui découvrent chaque été la richesse culinaire et gustative du territoire. L’occasion donc de revenir sur quelques friandises bien de chez nous.
crédit photo : iSAW Company de Pexels

Elles pullulent sur nos toits et contrastent de leur bleu sombre la pierre blanche de tuffeau, les ardoises ! Mais on les retrouve aussi enfermées dans de petits sachets, les fameux quernons d’ardoise, ces nougatines enrobées d’une couche de chocolat bleuté, inventées dans les années 1960 par un René Maillot, un chocolatier, et Maurice Pouzet, un artiste angevin. Mais peut-être préférerez-vous la fraîcheur d’un bon crémet, une recette relativement simple qui associe l’onctuosité d’une crème fraîche fouettée et de blancs d’œufs battus en neige. On peut l’agrémenter de condiments variés, de fruits et de saveurs illimités, si bien que le “prince des gastronomes”, Maurice Edmond Sailland, lui a rendu hommage dans son guide en 1921, le considérant comme une crème chantilly inégalable. Si pour vous, tout cela est trop riche, alors vous tournerez-vous sans doute vers ces bizarreries gourmandes que sont les pommes tapées. Non pas qu’elles soient maltraitées, ces pommes sont cuites, asséchées puis compressées de sorte à se réduire à une simple bouchée. Une méthode de conservation innovante pour emporter en voyage, notamment sur les bateaux, des fruits et leurs bienfaits. Et que dire du non moins célèbre pâté aux prunes si typique de la région. Traditionnellement associé à la célébration de Pâques, il s’agit d’une tourte de pâte feuilletée garnie de prunes reines-claudes. Cette pâtisserie demeure très populaire dans le Maine-et-Loire où  la culture de ce fruit était particulièrement présente. On pourrait continuer ainsi un bon moment, en parlant notamment des biscuits infusés au vin, aux bottereaux de Mardi Gras ou encore les Caramandes d’Angers. Autant de petits plaisirs coupables que l’on prend plaisir à redécouvrir sur les étals des marchés, des boulangeries et des commerçants locaux, et pour qui on garde toujours une petite place après les rillauds ou la gouline !

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