Le Grand problème de notre temps c’est la perte de nos marques fortes, construites pourtant au fil des siècles, dans la sueur, le sang, et les larmes… et l’Espoir ! … mais Zou ! Ouste ! Circulez, faut plus les voir !
Au rythme où Ils déstructurent tout pour mettre en place leur nouveau monde, il nous faudra bientôt recréer le réel (suis-je tant critique que drôle !) ! Le hic : les nouvelles générations en seront bien incapables ne l’ayant pas connu et apprécié…
C’est donc la mort programmée de notre Histoire pourtant bâtie par des humains de notre sang au fil des vies d’avant, ce qui n’est pas rien n’est-ce pas ? Ceci dit, si nous sommes plus ou moins conscients de cette catastrophe en cours, l’Intelligence Artificielle d’un demain si proche s’en fout, elle, progressant inexorablement comme les dévastatrices tronçonneuses en forêts tropicales (mon côté écolo !).
Welcome donc dans une internationale nébuleuse sans racines, orpheline de vie. C’est donc dans ce vide qu’Ils construisent notre avenir, celui de ceux qui ont juste à la fermer, tant qu’on les laisse encore se croire héros-surfeurs avec leurs envahissants déconneurs portables sur les fléaux asociaux. La pensée unique accomplit ce travail de sape, bien lissé, dans un machiavélisme si présent que c’en est quasi un aveu qui n’étonne même plus. Tout est doux à boboland, pas de violence apparente, d’aucune manière – respect – dans ce monde du Bien aseptisé.
Ainsi, dans cette hémorragie des valeurs et des forces, pas de révolution possible, ni même envisageable, mais la trouble anémiée volupté décadente d’une détresse neurasthénique, sans heurt donc. Pas même une pointe de nostalgie comme expliqué ci-dessus, mais juste une vaine routine lobotomisée, et aucune chance que revienne à la vie un indien comme celui du puissant film Vol au-dessus d’un nid de coucou se sentant enfin Grand et fort comme une montagne, aucune. Nada ! Que dalle !
De fait, le Grand problème de notre temps c’est la perte des valeurs.
Tiens, en guise d’illustration : l’autre jour de cet été à la radio, le jeune présentateur annonce qu’il va jouer le nouveau titre du mondialement connu PlayCold, prétendant que c’est du rock ! Alors qu’à l’évidence c’est juste un trop bouilli insipide velouté variété pop aux angles bien arrondis ! Mais, de nouveau comme dit plus haut : le gamin frais du jour qui n’a pas connu le vrai rock… hein…
Et, écrivain véritable et pas complaisant pour deux ronds, une autre pour la route (je vous gâte, avouez !) : en ce moment, d’un duo de Toulouse (cité qui avait connu mieux), on entend leur gamine chansonnette traitant de Ma génération, avouez que ce n’est pas au même niveau rock que My generation des Who !
Etc… Alea jacta est ! In Creet veritas
Les autres billets de Pierre Creet :
– Tribune. Le billet de mauvaise humeur de Pierre Creet : Le Recueillement – Lire ici
– Billet d’humeur de Pierre Creet pour Le Kiosque, janvier 2023 : L’acceptation – Lire ici
– Un nouveau billet de (mauvaise) humeur de l’auteur Pierre Creet qui nous informe… – Lire ici
– Le billet de (mauvaise) humeur de l’auteur Pierre Creet : « Chacun son quotidien… » – Lire ici
A noter : Pierre Creet sera en dédicace les :
– 27 octobre au salon littéraire de St-Hilaire-St-Florent,
– 9 novembre au Carrefour Market de Distré,
– 21 décembre à l’Intermarché de St-Lambert-des-Levées.
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