L’atelier de Baptiste Touron ressemble à un théâtre d’ombres chinoises. Partout, on retrouve des silhouettes de créatures, d’animaux et de personnages qu’il a créés de toute pièce. Pourtant, Baptiste n’est pas un artiste, mais un artisan. A 22 ans, il est l’un des derniers girouettiers de l’Hexagone. Il fabrique ainsi des girouettes qui viendront orner le toit d’habitations, d’églises et de monuments. Aujourd’hui, il crée celle d’un restaurant. Le client a le choix entre le zingue et le cuivre. Ce dernier est plus résistant. Ce sont des métaux qui durent, que l’artisan aime façonner au quotidien. Il colle ensuite son dessin comme un calque sur la plaque de métal. Puis il faut régler la machine. Baptiste le fait à l’oreille. Baptiste commence par la suite un travail de découpe minutieux. Chaque détail est ajouré, chaque motif détouré. Il est à noter que le métier de girouettier exige de la précision dans les gestes et dans le poids. Lorsque les pièces sont soudées ensemble, l’équilibre doit être parfait.
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