Le 11 septembre 1973, Salvador Allende, élu démocratiquement président du Chili trois ans plus tôt, meurt dans le Palais de la Moneda alors que celui-ci est pris d’assaut par les putschistes. Ce coup d’État sanglant, Olivier Besancenot et Michael Löwy ont choisi de le retracer sous la forme d’un récit. Ils redonnent ainsi vie aux acteurs et aux actrices de la gauche chilienne de l’époque qui ont résisté en combattant les armes à la main. Et reconstituent le rôle crucial des États-Unis qui, avec le président Nixon, ont soutenu activement le funestement célèbre général Pinochet. Ni livre d’histoire, ni essai théorique, ce « docufiction » rappelle la violence de la vague autoritaire et anticommuniste que connut l’Amérique du Sud durant les années 1970 alors que la révolution chilienne représentait l’espoir de la gauche pour tout un continent. Porté par deux figures importantes de la gauche contemporaine, ce récit haletant, fondé sur une solide enquête, décrypte avec minutie la liquidation d’une authentique expérience démocratique sur l’autel du capitalisme.
A propos des auteurs
Olivier Besancenot, postier de profession, a été deux fois le candidat de la LCR aux élections présidentielles (2002 et 2007) et il est membre du NPA depuis. Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur l’histoire du mouvement ouvrier et des luttes sociales.
Michael Löwy est sociologue, philosophe marxiste et écosocialiste franco-brésilien. Il est directeur de recherches émérite au CNRS et enseigne à l’EHESS. Il a cosigné chez Textuel Luttes écologiques et sociales dans le monde (2020) avec Daniel Tanuro.
Fiche technique : Collection « Petite Encyclopédie critique » – 23 août 2023 – 13 x 19,6 – Broché – 160 pages, 18,90€
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Commentaires 1
Le 4 septembre 1970, il est élu à la présidence de la République avec 36,3% des suffrages, face à deux candidats de droite : le candidat du Parti national (35% des suffrages) et le démocrate-chrétien (27,8% des suffrages), lâché par le patronat et les États-Unis qu’ont irrités les réformes d’Eduardo Frei.
fort de seulement 36% des votants il suivit son programme extrémiste