L’élevage, qui était en lien épidémiologique avec le premier foyer découvert sur Montevrault-sur-Evre, avait été placé sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance dès dimanche 27 février (notre article). Les animaux ont fait l’objet d’un abattage préventif ce matin.
Pour éviter tout risque de circulation virale au travers des mouvements d’animaux, une nouvelle zone réglementée de protection et de surveillance est mise en place. Elle couvre un minimum de 10 km autour de l’exploitation infectée (voir carte en annexe des trois zones du département, une partie de la nouvelle zone se trouvant en Loire atlantique).
Dans ces zones, les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont recensés et soumis à des prescriptions particulières. La surveillance de la mortalité de l’avifaune sauvage est renforcée. Par ailleurs, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogation accordée par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Prudence sur tout le département
D’une manière générale et afin de limiter la diffusion du virus, qui peut avoir d’importantes conséquences économiques sur la filière volaille, il est rappelé à l’ensemble des détenteurs (particuliers et professionnels), de respecter les mesures de biosécurité (notamment la mise à l’abri), sur l’ensemble du département et de rester extrêmement vigilants. Il est également rappelé aux particulier détenant des basses cours de les déclarer auprès de leur mairie. Dans ce contexte, toute mortalité d’oiseaux dont la cause n’est pas évidente doit être impérativement signalée à l’adresse suivante : ddpp@maine-et-loire.gouv.fr.
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