De son vrai nom Danielle Marguerite Marie Ghislaine Balme, elle naît à Saumur le 29 avril 1939. Elle débute sa carrière en 1960 dans un film de Jean-Pierre Mocky qui s’intitule « Un couple ». L’année suivante, elle décroche un petit rôle dans le deuxième long métrage de Jean-Luc Godard, « Une femme est une femme ». En dépit de sa distribution impressionnante (Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy, Anna Karina, Jeanne Moreau) et de sa musique composée par Michel Legrand, ce film sera un échec commercial.
Karyn Balm reste sans tourner durant quelques années, puis réapparaît en 1967 dans « Voyage à deux » de l’américain Stanley Donen, le metteur en scène du fameux « Chantons sous la pluie ». Là encore, la distribution est prestigieuse : Audrey Hepburn, Albert Finney, Jacqueline Bisset, etc.
La même année, l’actrice obtient un petit rôle dans un film bien français cette fois, une comédie, « Ces messieurs de la famille » de Raoul André, avec Francis Blanche, Michel Serrault, Dary Cowl, Jean Yanne, Michel Galabru, Jean Poiret, Annie Cordy.
En 1968, Karyn décroche enfin un rôle plus important dans « La grande lessive » de Jean-Pierre Mocky avec Bourvil, Francis Blanche et Jean Poiret. Ce sera le film de ce metteur en scène qui connaîtra le plus de succès dû notamment à la présence de Bourvil déjà très malade.
On la retrouve en 1970 à l’affiche d’un film érotique interdit au moins de 18 ans intitulé « Alyse et Chloé » mis en scène par René Gainville. C’est dans ce film qu’apparaît pour la première fois un jeune acteur prometteur, Pierre Arditti.
A notre connaissance, elle tournera une dernière fois en 1972 dans la comédie de Jean Yanne, « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». Sa carrière d’actrice s’arrêtera là.
Karyn Balm aura tourné dans une douzaine de films et sera apparue dans quelques séries télévisées comme « Allô police » (1966), « L’Amateur au S.O.S. Fernand » (1967), « Madame êtes-vous libre ? » (1970), « Au théâtre ce soir : Les compagnons de la Marjolaine de Marcel Achard », réalisé par Pierre Sabbagh au théâtre Marigny à Paris (1968).
Au théâtre, on ne lui connaît qu’une seule prestation dans « Les Barbares » de Jacques Bedos, pièce mise en scène par Frédéric Valmain au Théâtre Tristan-Bernard.
Karyn Balm décède d’un cancer à Saint-Cloud le 12 novembre 1980, à l’âge de 41 ans.
Bibliographie :
– Wikipédia.org/wiki/Karyn_Balm#Filmographie
– LAJEUNESSE Jacqueline, La revue du cinéma, n°245, Paris, 1970µ
Les précédentes chroniques de Gino :
– La chronique de Gino #11 : Louis-Marie Du Petit-Thouars, « Le botaniste de la famille » (1758-1831) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #10 : Aristide Aubert Du Petit-Thouars « Le héros d’Aboukir » (1760-1798) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #9 : l’actrice Fanny Ardant, « La femme d’à côté » – Lire ou relire
– La chronique de Gino #8 : Marguerite d’Anjou (1430-1482) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #7 : René d’Anjou «Le Bon Roi René» (1409-1480) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #6 : Moïse Amyraut, « le patron de l’Académie protestante » – Lire ou relire
– La chronique de Gino #5 : Robert Amy – Lire ou relire
– La chronique de Gino #4 : François Allain-Targé – Lire ou relire
– La chronique de Gino #3 : Jehan Alain (1911-1940) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #2 : Jacques Gabriel Victor Allain (1773-1852) – Lire ou relire
– La chronique de Gino #1 : Yolande d’Aragon (1381-1442) – Lire ou relire
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