Ancien village fortifié édifié sur une butte de calcaire tendre, Le Coudray-Macouard a conservé son aspect médiéval et tout son charme. Il apparaît comme une petite commune perchée sur un piton flanqué de quelques toits cachés dans la verdure et dominé par le clocher de son église. Le cours du Thouet vous emmène ainsi au pied d’un village lumineux où le bleu de l’ardoise et le blanc du tuffeau esquissent toutes les nuances de matériaux rois, sans lesquels les plus beaux châteaux de la Loire n’auraient jamais vu le jour. Pour en connaitre l’histoire il faut remonter assez loin dans le temps. C’est au hameau de Bron, rattaché à la commune en 1795 et situé le long d’un méandre du Thouet, que l’on trouve les premières traces d’occupation : un grand dolmen, aujourd’hui détruit, du mobilier archéologique de l’époque gallo-romaine puis un domaine dépendant de la villa d’Antoigné et cédé au chapitre de Saint-Martin de Tours par Charlemagne.
Du Coudray au Coudray-Macouard
Au XIème siècle un moulin est attesté. Sur la route de Bron, plus proche de la butte calcaire du Coudray, un prieuré dépendant de Saint-Aubin d’Angers est fondé au XIème siècle et la chapelle qui y est rattachée sert d’église paroissiale jusqu’aux Guerres de Religion. Aujourd’hui ne restent que quelques vestiges et de nombreuses cavités ; le cartulaire de l’abbaye de Saint-Aubin mentionne d’ailleurs une assemblée tenue vers 1100 « dans la cave même des moines ». La paroisse du Coudray semble avoir eu une certaine importance dès le XIe siècle grâce à la présence d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Saint Aubin d’Angers. Le seigneur Macouard a sans doute participé au développement de ce site puisque son nom a été ajouté à celui du Coudray dès la fin du XIe siècle.
Des fortifications autour du village
C’est à partir du XIIe siècle que l’histoire du village est bien connue. En 1147 Geoffroy Plantagenêt, Comte d’Anjou, fait édifier sur la butte une forteresse destinée à la surveillance de Montreuil-Bellay et du vassal rebelle Giraud II Berlay. Du château comtal il ne reste rien. Vendu à la Révolution à plusieurs propriétaires il est entièrement démoli en 1824. Seule la chapelle castrale du XIIème siècle, dédiée à Notre-Dame est encore en place. Devenue église paroissiale sous le vocable de Saint-Aubin en 1640 elle a depuis été plusieurs fois remaniée ne conservant de la période ancienne qu’une voûte de type plantagenêt à l’entrée de la nef et quelques éléments du chevet. Un superbe retable dédié à la Vierge, de la fin du XVIIème siècle ou début XVIIIème siècle orne le fond du chœur. L’église Saint-Aubin fait partie du réseau « Églises Accueillantes en Anjou ».
Au cours des XVe et XVle siècles s’établissent plusieurs seigneuries: Seigneurie de la Grise, du Bois, de La Rue et de Louzy. De la première, il ne reste rien, mais les autres sont conservées et certaines ont donné lieu à de très belles restaurations, voir à des d’agrandissement au XVIIIe siècle.
Pour aller plus loin : https://www.lecoudraymacouard.fr/tourisme-et-sport/patrimoine-et-histoire
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Commentaires 3
Village devenu bien triste n a plus rien du village de charme
Toujours des critiques les saumurois. C’est toujours un village typique, calme et fleuri. La nouvelle municipalité est dynamique et essaie de valoriser la vie associative par des activités originales. Espérons seulement que le village ne soit pas bientôt à l’ombre des éoliennes.
Bonjour,
nous avons visité ce site il y a deux semaines et franchement nous nous sommes régalés. Village typique, pittoresque et magnifique. On en prend plein les yeux avec les vieilles pierres, les ruelles imbriquées, des façades sculptés, sans oublier les fleurs et autres plantes qui apportent une touche de verdure. Vraiment un beau village.