Faisant suite au préavis de grève déposé pour le jeudi 5 décembre 2024, la Ville de Saumur fait savoir aux parents d’élèves qu’elle assurera, conformément à la Loi du 20 août 2008, une garderie, ainsi qu’un service de restauration scolaire à l’accueil de loisirs « Le Petit Souper », Avenue de l’École Nationale d’Équitation à Saint-Hilaire-Saint-Florent, de 7h30 à 18h30. Les écoles concernées par la mise en place du Droit d’accueil connues à ce jour sont les écoles élémentaires Louis Pergaud, Charles Perrault et les écoles primaires Clos Coutard, Maremaillette et le Dolmen. Le droit d’accueil concerne uniquement les élèves dont les enseignants participent à la grève. Pour les élèves des écoles dont les enseignants ne participent pas à la grève et ceux des autres écoles, les cours, les garderies et la restauration scolaire seront assurés comme à l’habitude. Les informations relatives à la mise en place du Droit d’accueil vont faire l’objet d’un affichage dans chaque école concernée.
Ecoles : le syndicat majoritaire prévoit 65% de grévistes jeudi
Les professeurs des écoles « ont répondu à l’appel à la grève des organisations syndicales » avec près de « 65% de grévistes annoncés » jeudi dans le « premier degré », a annoncé mardi le FSU-SNUIpp, majoritaire. Les agents de la fonction publique sont appelés à se mobiliser jeudi pour une journée d’action et de grève, menaçant d’ouvrir un nouveau front social en pleine crise politique, alors que le gouvernement est en sursis. « L’attaque violente des mesures du ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, mais également les annonces de suppressions de postes résonnent fortement dans les écoles du pays », écrit le syndicat dans un communiqué. « Dans tous les départements, ce sont des milliers d’écoles qui seront fermées jeudi et les personnels manifesteront partout leur colère face à ce gouvernement », poursuit-il. « Depuis trop d’années déjà, les enseignantes et enseignants se sentent méprisé·es par un pouvoir qui ne prend pas la mesure du terrain« , indique le FSU-SNUipp, déplorant « des conditions de travail dégradées, un salaire en berne et un pouvoir d’achat qui ne fait que baisser ». Après les cheminots et les agriculteurs, l’exécutif se prépare à un nouvel avis de tempête sociale au cœur d’une semaine à haut risque compte tenu de l’incertitude politique face à une motion de censure déposée par la gauche et que le RN a annoncé voter. Plusieurs dizaines de rassemblements sont prévus en France jeudi à l’appel d’une intersyndicale, notamment à Paris. L’annonce fin octobre par le gouvernement d’un plan de lutte contre l' »absentéisme » des fonctionnaires, qui doit permettre de dégager 1,2 milliard d’euros d’économies, a progressivement tendu les relations entre les syndicats d’agents et le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, avant d’aboutir à une rupture du dialogue social.
Infos pratiques : Pour toute information complémentaire, vous pouvez joindre le service Éducation au 02.41.83.30.69.
Avec AFP
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés