France : plus de mariages, mais moins de bébés en 2023

Toutefois, après trois ans de surmortalité en lien notamment avec l’épidémie de Covid-19, le nombre de décès recule par rapport à 2022. Au 1er janvier 2024, la France compte 68,4 millions d’habitants (66,1 millions dans l’Hexagone et 2,2 millions dans les cinq départements d’outre-mer). En 2023, la population a augmenté de 0,3% (comme en 2022) alors qu’elle augmentait de 0,4 % entre 2019 à 2021 et 0,5 % en 2017 et en 2018. En 2023, 678 000 bébés sont nés en France, soit 48 000 de moins qu’en 2022. Le nombre de naissances atteint un nouveau point bas historique après une augmentation en 2021 liée aux conséquences de la crise sanitaire. La baisse des naissances s’accélère : de 1,6% en moyenne entre 2014 et 2019, elle passe à -2,2 % en 2022 et à -6,6 % en 2023. La fécondité diminue par rapport à 2022 pour atteindre 1,68 enfant par femme. L’âge moyen à la maternité est de 31 ans, le même qu’en 2022 (il était de 29,5 ans il y a 20 ans). Le  nombre de mariages reste élevé, 242 000 mariages ont été célébrés en 2023 (235 000 entre personnes de sexe différent et 7 000 entre personnes de même sexe). Ce nombre se stabilise et s’explique en partie par un rattrapage des unions reportées pendant la pandémie. En 2023, le nombre de décès a diminué : 631 000, soit 44 000 de moins (-6,5 %) qu’en 2022. Le solde naturel (différence entre les nombres de naissances et de décès sur l’année) est de +47 000, son plus bas niveau depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Le solde migratoire, évalué à +183 000 personnes contribuerait pour près des trois quarts à la hausse de la population.