« Même si au départ nous avons gardé notre ligne de conduite en restant très raisonnables. Nous sortions de deux saisons compliquées dû à la pandémie avec malgré tout un super parcours en coupe de France qui s’est achevé face à Toulouse et faire l’impasse sur la coupe des Pays de Loire pour assurer la montée. Le club a fait bloc ».
Les finances le nerf de la guerre.
Comme tous les clubs de Saumur, quelque soit la discipline, la trésorerie de l’Olympique est alimentée par différentes sources. Les sponsors qui sont liés au club par différents contrats et clauses qui sont renégociés chaque année et, la manne municipale qui prend en compte bon nombre de paramètres pour délier les cordons de sa bourse. Cette année, la sécheresse a dû rétrécir les liens puisque la subvention a été revue à la baisse. « Les mécènes continuent de nous accompagner et pour certains d’entre eux, ils se sont montrés un peu plus généreux. Il va de soi que notre commission de sponsoring reste très active dans la recherche de soutiens. Les actions parallèles du club, tournois, soirées, concours et buvette sont aussi une source non négligeables de rentrées financières. » Dernièrement le club a soumis son bilan et ses prévision à la DNCG (commission de contrôle du football). « Tout s’est très bien passé. Les comptes présentés par notre trésorier Francis Delaizir étaient clairs nets et précis. Il nous a été posé peu de questions et le lendemain nous avions le feu vert pour continuer. »
D’autres source de soucis.
Pour vivre un club à besoin de s’appuyer sur des bénévoles et c’est là que le bât blesse. Ceux-ci sont en voie de disparition. « Nous sommes toujours à la recherche de ces personnes qui nous apportent leur concours à tous les niveaux .Que ce soit pour l’encadrement des équipes de jeunes et ceux qui oeuvrent à la bonne marche du club dans des rôles parfois bien anonymes. Certes nous en trouvons certains qui nous apportent leur aide mais que sur des coups ponctuels mais qui hésitent à s’investirent plus avant sur de la longue durée. Actuellement notre plus grosse inquiétude est de pourvoir au remplacement de notre trésorier qui fait un travail énorme et qui voudrait bien souffler un peu. C’est un poste vital pour un club, pratiquement un emploi à plein temps surtout à notre notre niveau. Les candidats à prendre sa suite ne se bousculent pas. Pourtant il est prêt à continuer quelques temps pour aider son successeur. Il est vrai que la tâche est ardue pour connaître tous les rouages de la spécialité. »
La montée en Nationale 2.
Le club ayant très brillamment gagné son accession à la catégorie supérieure, la donne change beaucoup pour l’ensemble des dirigeants. « Nous n’allons pas dans l’inconnu mais la première question que nous nous posons: Dans quel groupe allons nous évoluer la saison prochaine? Tout sera lié, l’administratif comme le sportif. Nous avons adressé un courrier à la Fédération en demandant d’intégrer le groupe Bretagne. Nous verrons si notre demande a été acceptée. Nous avons insisté sur le fait que nous serons le petit poucet et expliqué que la moitié de nos gars sont des salariés et qu’ils leur sera difficile de partir deux jours à l’avance pour disputer un match. Il nous sera plus facile d’aller en Bretagne ou en Normandie que d’aller en Corse. Nous avons également budgétisé les futurs déplacements qui seront plus conséquents qu’en Nationale 3. » Pour l’avenir sportif, le président laisse cette partie à Julien Sourice le coach. « Nous avons eu un entretien à ce sujet. Il disposera d’une enveloppe pour le recrutement qu’il essayera de respecter. Le choix des joueurs est de son ressort. Ce qui est sûr, nous ne ferons pas de folies. » L’avenir n’est simple pour personne. Une chose est certaine, tout sera fait pour l’Olympique tienne son rang et porte haut les couleurs de Saumur.
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés
Commentaires 2
Voici de sages positions
Comment une ville ne peut-elle pas soutenir son club ! ! !
Heureusement que pour les autres club de N2 à la L1, les villes donnent des subventions….
Malheureusement, pour M. GOULET, il ne sais peut être pas que le mode du sport peut être une source de revenu et de consommation sur le Territoire…