Football N2. Jean-François Rio, nouvel entraîneur de l’Olympique de Saumur

Bien connu des habitués du stade des rives du Thouet, Jean-François Rio était l’adjoint d’Olivier Meurillon, le coach remercié (relire notre article). Il connaît, avec David Granger l’ancien gardien de buts emblématique saumurois qui devient son adjoint, tous les rouages du club. La seule adaptation qu’il devra faire est celle de ses nouvelles responsabilités.

Jean François Rio nouvel entraîneur.

 » Avec David (Granger), nous avons appris la décision du président et du comité directeur comme deux coachs qui sont au club depuis longtemps déjà et qui sont au service de l’Olympique. On nous demande de le faire, nous allons le faire. Les joueurs avaient senti venir la décision donc il n’y avait que peu de surprise et d’attente. Cela fait toujours de la peine. Chacun d’entre eux sait que les responsabilités sont forcément partagées. » La première séance d’entraînement de l’après Meurillon s’est bien passée. C’est le vice-président qui leur a annoncé la nouvelle. « Des plans pour améliorer l’immédiat, non. Il faut y réfléchir, prendre la température du groupe. Nous avons des idées en tête. Nous ne jouons que le 9 mars prochain. Cela nous laisse un peu de temps pour cogiter. Je trouve que l’équipe n’est pas à la ramasse comme certains veulent bien le dire. Nous avons des bases solides. » Il est certain que la rencontre contre Romorantin sera scrutée à la loupe par tous les supporters saumurois. Mais il faudra que ces derniers se montrent un peu patients et continuent à supporter leurs favoris. C’est là que l’on voit les vrais fans. Si Paris ne s’est pas fait en un jour, il en sera de même pour l’Olympique. Il ne faudra pas mettre la charrette avant les bœufs et rester humbles et constructifs. Le club saumurois en a vu d’autres et s’est toujours remis des mauvaises passes. Le club possède de très bons joueurs. A eux de prendre aussi leurs responsabilités et de prendre les problèmes à bras le corps ou le taureau par les cornes. C’est du moins tout le mal que nous leur souhaitons.  »Allez Saumur.  »