Les Jeux Panaméricains sont un événement sportif d’ampleur puisqu’il s’agit du plus grand rassemblement multi-sports d’Amérique. Il se sont déroulés au Chili pour cette édition 2023 et ont réunis environ 9 000 sportifs venus de 42 pays. L’équitation y était bien évidemment représentée avec 3 disciplines. « Partenaire de la fédération équestre chilienne, l’IFCE a souhaité être présent pour rencontrer les responsables des autres fédérations équestres. Cet événement était en effet l’occasion de promouvoir nos missions à l’international et de présenter notre collaboration avec le Chili. Objectif atteint pour le service des relations internationales. En effet, plusieurs pays ont émis le souhait d’une collaboration similaire avec l’IFCE », indique l’institut. Pour l’établissement : « cette présence commune constituait une véritable opportunité de faire connaître la filière équine française à l’étranger. »
Une mission de promotion confié au service des relations internationales : « L’objectif est de développer un réseau des fédérations équestres sud américaines, avec un dénominateur commun qui pourrait être le Cadre noir. Ils connaissent bien cette institution, qui leur est chère », explique Laurence Cornaille, chargée de projets au service des relations internationales de l’IFCE. « En effet, ces fédérations ont des problématiques communes : Manque de structuration de l’enseignement, l’absence de cadre commun pour la formation des enseignants... En étant présent à Quillota, nous avons clairement affiché notre volonté de travailler avec eux, comme nous l’avons entrepris pour le Chili ».
L’IFCE présent Amérique du sud
Pays d’accueil de ces jeux, le Chili bénéficie désormais d’infrastructures équestres de très haut niveau. « Le pays pourrait accueillir des cursus de formation des formateurs, non seulement pour son propre pays comme le prévoit le partenariat avec l’IFCE, mais aussi pour les pays d’Amérique latine. Grâce aux divers échanges sur l’événement, trois pays ont manifesté leur intérêt pour des projets similaires : L’Uruguay, l’Argentine et l’Équateur. Les responsables fédéraux seront prochainement conviés pour une présentation de l’IFCE et des ressources qui pourront être mis à disposition en fonction de leurs spécificités », souligne l’IFCE. L’histoire entre l’établissement français et le Chili n’est pas franchement nouvelle. En effet, cela remonte à 1997, lorsque les Haras nationaux (le Cadre Noir et les Haras nationaux n’étaient pas encore regroupés sous la dénomination Institut Français du Cheval et de l’Equitation) ont accompagné la filière chilienne, avec le projet « Quito de Baussy » du nom d’un étalon des Haras. Porté par l’armée chilienne, ce projet a permis l’importation de l’étalon Quito de Baussy durant cinq mois au haras militaire de San Bernardo. L’objectif étant de réaliser des inséminations et de faire profiter l’équitation chilienne du patrimoine génétique de cet animal d’exception. « Les contacts établis avec les responsables militaires à l’époque ont été à l’origine de la reprise des relations en 2019, puis en 2022. Une première convention générale tripartite entre la Fédération française d’équitation (FFE), la fédération équestre chilienne (FEDECH) et l’IFCE a été signée en avril 2023 (relire notre article) », relate l’IFCE. Par ailleurs, une nouvelle convention FEDECH – IFCE a été signée à Quillota durant ces Jeux panaméricains 2023. « Elle concerne les actions de formation des formateurs chiliens. Les premières actions de formation devraient avoir lieu avant fin 2023. »
Copyright © IGNIS Communication Tous droits réservés