« Face à l’explosion des prix de l’énergie notamment liée à la situation géopolitique en Europe, le Bureau de l’Association des Petites Villes de France, présidée par Christophe Bouillon, maire de Barentin, ancien député de Seine-Maritime, demande l’extension aux collectivités du blocage temporaire des prix du gaz en vigueur pour les particuliers. La guerre en Ukraine a en effet amplifié la crise énergétique que subissent depuis plusieurs mois les particuliers mais aussi les collectivités et les entreprises. La hausse du prix du gaz mais aussi celle de l’essence et de l’électricité s’accentue de jour en jour. L’impact est sans précédent pour les ménages mais aussi pour les collectivités qui sortent à peine d’une crise sanitaire où elles ont été en première ligne. Les communes ont vu leur facture de gaz, d’électricité mais aussi d’essence exploser en seulement quelques mois avec une augmentation pouvant aller jusqu’à + 500 % en à peine un an. Cette hausse des prix est bien partie pour durer.
Pour contenir la crise, le Ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, vient d’annoncer de nouvelles mesures et notamment le prolongement du blocage des prix du gaz pour les particuliers jusqu’à fin 2022. Les collectivités ne sont malheureusement pas concernées par ce blocage et sont une nouvelle fois oubliées. Pour absorber cette crise, les communes n’auront pas d’autre choix que de diminuer leur offre de services ou de reporter des projets essentiels à la relance ou encore de recourir à la hausse de la fiscalité locale.
Le blocage des prix du gaz pour tous est donc nécessaire pour contenir cette hausse historique qui impacte et va impacter pendant plusieurs années les collectivités. C’est pourquoi l’APVF demande au Gouvernement d’étendre dès maintenant le blocage des prix du gaz aux collectivités. C’est une mesure d’urgence et temporaire qui doit venir compléter la dotation énergie proposée par l’APVF pour compenser les hausses déjà subies par les collectivités et l’impact de l’augmentation des prix de l’électricité et de l’essence. L’APVF demande que ces deux mesures constituent les principaux piliers d’un volet collectivité du « plan de résilience » en cours de préparation. Les collectivités ne pourront absorber seules ce nouveau choc sans précédent. »
Pour faire entendre ses revendications, l’association a également adressé un courrier directement au Premier Ministre que voici :
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