Doué-en-Anjou. Un quatrième girafon est né au Bioparc

En l'espace de quelques semaines, le Bioparc de Doué-en-Anjou a été le théâtre de 4 naissances de girafons. La dernière en date, le 26 novembre dernier, un petit mâle nommé Girma.
©Bioparc - P Chabot

Le Bioparc avait rarement assisté à une série de naissances si rapprochées ! Le 26 novembre dernier, un nouveau bébé est venu élargir la famille des girafes résidant au Bioparc. Après les naissances de Tibiri le 7 octobre, Damari le 17 octobre et Zuriya le 1er novembre, c’est un petit mâle, que les soigneurs ont prénommé Girma, qui a agrandi la crèche le 26 novembre. Une nouvelle naissance qui contribue à préserver la diversité génétique de cette espèce majestueuse et en danger critique d’extinction dans la nature : la girafe d’Afrique centrale. François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine, exprime sa joie et souligne l’importance de ces naissances successives : « Nous sommes enchantés de cette série exceptionnelle de naissances au sein de notre troupeau de girafes. C’est une belle manière de célébrer la vie et la nature en ces temps troublés. Les girafes sont d’excellentes ambassadrices du combat contre la disparition des espèces menacées, et nous sommes fiers que notre troupeau contribue de manière significative à la préservation de leur espèce. » En cette période festive, le Bioparc invite chaleureusement le public à venir découvrir Girma, le quatrième bébé girafon, lors des vacances de Noël. Les visiteurs auront l’opportunité unique d’observer le petit dernier de la famille girafe dans une ambiance hivernale. François Gay ajoute : « Les quatre girafons seront visibles aux vacances de Noël. C’est le moment idéal pour un face à face avec cette fratrie haute en couleurs. Nous sommes ravis d’offrir à nos visiteurs l’occasion de rencontrer Girma, Tibiri, Damari et Zuriya pendant la période des fêtes ! » 

Comment distinguer les girafes les unes des autres ?

C’est grâce à sa robe que l’on peut reconnaitre chaque girafe. En effet, le pelage de chacune est unique : les taches de leur robe – forme, disposition, contours – sont propres à chaque animal. Présentes dès la naissance, elles s’agrandissent proportionnellement en suivant la croissance de l’animal. Cette carte d’identité permet donc aux observateurs les plus avisés de reconnaître les différents individus tout au long de leur vie. Par ailleurs, selon l’espèce ou la sous-espèce à laquelle appartient la girafe, les taches auront des couleurs et des formes différentes. Chez les girafes d’Afrique centrale (Giraffa camelopardalis antiquorum) présentes au Bioparc, les taches sont irrégulières et plutôt claires. Elles n’ont pas de taches sur le bas des pattes. Au contre, la girafe Masaï (Giraffa tippelskirchi) a une robe est beaucoup plus foncée, des taches en forme de feuilles de vignes aux contours dentelés. Des études sont en cours pour déterminer le rôle des taches chez les girafes (régulation de la température, camouflage, reconnaissance entre individus, marqueur social) et leur caractère héréditaire.

©Bioparc – P Chabot

Infos pratiques : Le Bioparc ouvrira ses portes à l’occasion des vacances de Noël, du samedi 23 décembre au dimanche 7 janvier inclus (hors 25/12 et 1/01) de 10h30 à 16h30. Sur ces 15 jours, les visiteurs bénéficient de 20% de remise sur l’entrée au parc.

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