Doué-en-Anjou, Souzay-Champigny, Mazé. Les gendarmes sur les marchés de Noël pour parler de cybersécurité

Les gendarmes de Maine-et-Loire seront présents ce samedi 7 décembre sur les marchés de Noël de Doué-en-Anjou, Souzay-Champigny et Mazé-Milon pour échnager avec le public sur les risques liés au numérique.

En cette période de fêtes de fin d’année, les gendarmes de Maine-et-Loire sont présents sur l’ensemble du territoire pour sécuriser les marchés de Noël et les venues du père Noël et permettre à la féérie de Noël d’opérer pleinement. Dans le même temps, des actions de prévention « cyber » sont organisées par les gendarmes. « Venez nous rencontrer et profiter de nos conseils sur les risques numériques et les bonnes pratiques », indique la gendarmerie. Ils seront notamment ce samedi 7 décembre sur les marchés de Noël de Mazé-Milon, Doué-en-Anjou et Souzay-Champigny. Pour ceux qui ne pourraient pas venir à leur rencontre, vous pouvez retrouver dès à présent de nombreux conseils sur le site Cybermalveillance.gouv.fr ou depuis l’application « Ma Sécurité ».

Une bonne perception des menaces et des pratiques cyber, a priori

En septembre dernier, à l’occasion du Cybermoi/s Cybermalveillance.gouv.fr, le dispositif national d’assistance et de prévention, a dévoilé une étude réalisée par Ipsos.Digital sur la perception et les comportements des internautes en matière de cyber. Ces résultats démontrent plus que jamais qu’il reste crucial de sensibiliser les français sur les menaces et réflexes à adopter en matière de cybersécurité. Selon l’étude réalisée par Ipsos.Digital pour Cybermalveillance.gouv.fr, 63% des sondés considèrent être suffisamment sensibilisés et informés sur les risques d’internet. 8 Français sur 10 déclarent ainsi savoir ce qu’est un spam et 6 Français sur 10 sont familiers avec les termes d’hameçonnage et de phishing.  D’autres termes plus récents tels que deepfake (27%), rançongiciels (26%) ou smishing (7%) semblent moins bien connus. De la même manière, les bonnes pratiques semblent être connues et les règles de sécurité « basiques » appliquées par une majorité, avec 85% des sondés déclarant faire des vérifications avant d’acheter ou de payer sur internet et 8 Français sur 10 qui indiquent faire régulièrement des mises à jour des appareils et applications sur leur PC. Face à la menace, le sondage montre que les Français semblent là aussi savoir comment réagir : 50% des sondés ayant reçu un message d’hameçonnage n’y ont pas donné suite et ne sont donc pas tombés dans le piège, 25% expliquent s’être débrouillés seuls pour régler le problème potentiel.

Des Français encore nombreux à être victimes d’actes de cybermalveillance

Ainsi, malgré une perception optimiste de leur niveau de connaissance et de pratiques, 61% des personnes interrogées déclarent avoir été victimes d’au moins une cybermalveillance durant l’année écoulée. Si 73% des Français reconnaissent avoir été confrontés à une tentative d’hameçonnage, menace principale et porte d’entrée vers d’autres cybermalveillances, 24% ont déclaré avoir été touchés par un piratage de compte en ligne (messagerie, réseaux sociaux, banque…), 20% à avoir été contactés par un faux conseiller bancaire et 11% à avoir subi un cyberharcèlement. Loin d’être neutres, ces incidents peuvent entraîner de vrais impacts auprès de leurs victimes. 22% des victimes de cyberattaques déclarent avoir endossé une perte financière à la suite d’une attaque au cours de la dernière année ; 26% des victimes ont perdu leur accès à leurs comptes en ligne suite à un piratage et 20 % de ceux ayant eu un virus sur leurs appareils en ont perdu l’accès.  Enfin, parmi les conséquences des cybermenaces, l’impact psychologique (perte de confiance, anxiété, dépression) est non négligeable (9%). Une tendance particulièrement marquée chez les victimes de cyberharcèlement (24%).

Une menace perçue différemment selon les générations

Sur l’essentiel des questions posées les chiffres paraissent stables quelle que soit la localisation des répondants (zone rurale ou urbaine) ou les catégories sociaux professionnelles. Toutefois, il apparaît que les hommes (66%) semblent plus sujets aux cybermalveillances que les femmes (57%), y compris pour les situations de cyberharcèlement (16 % d’hommes pour 7 % de femmes). Néanmoins, le critère générationnel permet de distinguer de réelles spécificités par tranche d’âge, particulièrement sur les 18–34 ans. Ainsi, afin de répondre aux cybermenaces qu’ils ont rencontrées, 43% des 18-34 ans déclarent avoir fait des recherches et/ou trouvé des réponses sur internet par eux-mêmes, contre 26% des 35-54 ans et 18% des 55 ans et plus. Plus surprenant, 25% des 25-34 ans disent avoir déposé plainte à la suite d’une cybermalveillance, alors qu’ils ne sont que 11% des 55 et plus à avoir lancé une procédure.

 

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