Doué-en-Anjou. Bioparc : Un nouveau don record, 23 ans après la création des Projets Nature

Le Bioparc de Doué-la-Fontaine rouvre ses portes ce samedi pour sa 65ème saison. Après avoir accueilli plus de 275 000 visiteurs en 2024, le parc animalier a profité de la période hivernale pour entreprendre différents travaux. L’occasion aussi de faire le bilan de l’année passée puisqu’en 2024, le parc, à travers son fonds de dotation Bioparc Conservation, a atteint un niveau record de dons avec plus de 586 000 € reversés aux associations et ONG pour la conservation des espèces, soit au total un soutien de plus de 4,7 millions € depuis 2001 notamment à travers ses « Projets Nature ».
Pierre et François Gay ©Bioparc

Bioparc Conservation : plus de 30 « Projets Nature » et déjà 4,7 millions d’euros reversés Le Bioparc de Doué-la-Fontaine s’affirme comme un acteur majeur de la conservation animale en France et à l’international avec son fonds de dotation « Bioparc Conservation », présidé par Pierre Gay, père de l’actuel directeur, François. Depuis le lancement de son programme « Projets Nature » en 2001, le Bioparc et Bioparc Conservation ont reversé plus de 4,7 millions d’euros pour soutenir des initiatives de protection des espèces menacées et de leurs habitats, devenant ainsi le premier parc zoologique donateur de France en proportion de son chiffre d’affaires. En 2024, le Bioparc et son fonds de dotation ont atteint un nouveau record avec plus de 586 000 euros de dons. Ces fonds, provenant en partie des billets d’entrée (4% par billet), des dons spontanés et du soutien de partenaires et mécènes, alimentent plus de 30 Projets Nature dans plus de 20 pays et sur tous les continents. Parmi les initiatives soutenues figurent la protection des girafes au Niger, la préservation d’une forêt tropicale de Farankaraina à Madagascar où vivent une dizaine de varis roux (lémurien), la sauvegarde de l’ours à lunettes au Pérou, la réintroduction de vautours dans les Pyrénées et en Bulgarie, ainsi que des projets en faveur des panthères des neiges en Mongolie, des atèles à tête rousse (appartiennent à la famille des plus grands singes du Nouveau Monde) en Équateur ainsi que des condors en Argentine. « L’objectif à travers les Projets Nature est avant tout d’aider les communautés locales à protéger leur environnement et leur cohabitation avec les animaux sauvages, en les soutenant financièrement et en passant du temps sur le terrain quand c’est possible » ajoute Tatiana Beuchat, responsable conservation au Bioparc.

Conservation des espèces menacées : des actions au sein même du parc

Le parc animalier abrite plus de 2 000 animaux de 125 espèces, dont un tiers est menacé d’extinction selon la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Le Bioparc mène une démarche de conservation directe des animaux au sein même du parc. Parmi ces actions, des programmes de reproduction ex-situ, menés dans le cadre de l’élevage conservatoire, sont mis en place afin, entre autres objectifs, de préparer la réintroduction d’animaux dans leur habitat naturel. C’est notamment le cas des vautours moines et vautours fauves, régulièrement relâchés dans les montagnes des Pyrénées et de la Bulgarie. La sensibilisation à la conservation de la biodiversité et des espèces auprès des visiteurs s’effectue tout au long de la visite : questions-réponses avec les soigneurs, QR code, conseils et astuces faciles à reproduire chez soi, animations nourrissage…

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