Ce mardi 23 mai 2023, Clément Beaune, ministre chargé des Transports, s’est félicitée de la publication le jour même du décret mettant en œuvre l’interdiction des lignes aériennes quand il existe une alternative de moins de 2h30 en train. Après l’accord de la Commission européenne, la consultation du public et l’avis du Conseil d’Etat, sa publication ce mardi était la dernière étape pour rendre effective cette mesure, issue des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat. « Atteindre la neutralité carbone suppose de fortement renforcer notre action en matière de décarbonation des transports, qui représentent encore 30% des émissions. Alors que nous luttons sans relâche pour décarboner nos modes de vie, comment justifier l’usage de l’avion entre les grandes villes qui bénéficient de liaisons régulières, rapides et efficaces en train ? Je me félicite de la publication du décret rendant effective l’interdiction des lignes aériennes intérieures quand il y a une alternative de moins de 2h30 en train. Il s’agit là d’une étape essentielle et d’un symbole fort dans la politique de réduction des émissions des gaz à effet de serre. Cette mesure est une première mondiale qui s’inscrit pleinement dans la politique du Gouvernement d’encourager le recours à des modes de transport moins émetteurs de gaz à effet de serre », a témoigné le ministre ce mardi.
Et concrètement ?
Ce décret a notamment pour effet immédiat d’interdire les liaisons aériennes entre Nantes, Bordeaux, Lyon et Paris-Orly, dans la mesure où un service ferroviaire permet de réaliser le trajet en moins de 2h30. A noter cependant que :
– les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle d’une part et Bordeaux et Nantes d’autre part seront exclues du champ de la mesure, du fait d’un temps de trajet ferroviaire supérieur à 2h30 pour rejoindre la gare TGV de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle (avec des meilleurs temps de trajet respectivement entre 3h et 3h30) ;
– les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle d’une part et Rennes et Lyon d’autre part, ainsi que la liaison Lyon-Marseille seront exclues de la mesure en l’état actuel de l’offre ferroviaire. En effet, même si les trajets ferroviaires peuvent offrir des temps de parcours inférieurs à 2h30, ils ne permettent pas d’accéder suffisamment fréquemment, suffisamment tôt le matin à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle (ou de Lyon-Saint-Exupéry dans le cas de la ligne Lyon-Marseille) ni d’en partir suffisamment tard le soir. Autrement dit, les fréquences ne sont pas suffisantes et les horaires, pas satisfaisants. A l’avenir, une amélioration de ces services ferroviaires, notamment pour les besoins des correspondances, pourra permettre des interdictions aériennes plus larges.
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Commentaires 7
C’est vraiment n’importe quoi !! Et ils sont contents d’eux !! LAMENTABLE Interdictions c’est tout ce qu’ils savent faire dans ce gouvernement !
Au même temps, il aurait fallu imposer à la SNCF d’avoir des trains qui arrivent à l’heur, sans oublier l’interdiction du droit de grève, cette interdiction ne tien pas debout à partir du moment où le train n’a aucune fiabilité.
La France un catalogue d’INTERDICTIONS !!!! …….A quand pour eux ( les sinistres ) pardon ministres ……. l’alternative en vélo pour leurs déplacements ?
Que d’argent ÉCONOMISÉ pour nous Contribuables !!!!
Encore une mesure prise par opportunisme par un ministre amateur qui veut plaire aux verts; Les trains sont quasi inaccessibles aux personnes âgées avec leur bagages et ils ne sont pas pensés pour transporter des valises de voyages comme les avions; Il faut y être passé pour le comprendre. Il est vrai que ceux qui prennent ces lois ne sont pas concernés par ces mesures encore une fois.
Et pendant ce temps, notre président prête un avion de la république (aux frais du contribuable), à un petit chef de guerre, pour faire la moitié du tour de la planète.
Voilà par qui nous sommes gouverné.
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