La Commission de régulation de l’énergie (CRE), autorité administrative indépendante, propose 2 fois par an une révision du tarif réglementé de l’électricité (également appelé « tarif bleu » d’EDF) ; ce tarif concerne la majorité des foyers. Cette révision proposée par la CRE doit ensuite être approuvée par décision ministérielle. La Commission de régulation de l’énergie a ainsi publié le 15 juillet 2024 des délibérations faisant évoluer au 1er août 2024 le tarif d’utilisation des réseaux publics de distribution d’électricité (TURPE). Le TURPE permet de financer l’acheminement de l’électricité des centres de production aux lieux finaux de consommation (entreprises, logements…) ; c’est une des composantes du prix de l’électricité. La Commission de régulation de l’énergie précise que les évolutions prévues du TURPE entraîneraient une augmentation d’environ 1 % du tarif réglementé de l’électricité. Le ministère chargé de l’Énergie indique, de son côté, qu’il ne publiera pas au Journal officiel les délibérations tarifaires de la Commission de régulation de l’énergie concernant le TURPE. Il n’y aura donc pas d’évolution du tarif réglementé de l’électricité le 1er août 2024. Le ministère dispose désormais d’un délai de 2 mois pour demander de nouvelles délibérations à la Commission de régulation de l’énergie sur l’évolution du TURPE. Pour mémoire, le 1er février 2024, le prix de l’électricité avait augmenté de 8,6 % pour le tarif de base et de 9,8 % pour le tarif « heures creuses/heures pleines ». Plusieurs facteurs entrent en compte dans la fixation du prix de l’électricité, notamment : les coûts d’acheminement ; les coûts de production, de stockage, d’approvisionnement et de commercialisation ; les taxes (contribution tarifaire d’acheminement, taxe sur la valeur ajoutée – TVA, fraction perçue sur l’électricité).
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