Après une concertation sur la vie étudiante avec l’ensemble des organisations représentatives étudiantes, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, a dévoilé les premières mesures pour améliorer le système de bourses sur critères sociaux, l’accès à la restauration et au logement. Dès cette année, le Gouvernement va ainsi :
– Augmenter le nombre de boursiers : 35 000 étudiants, issus des classes moyennes, vont devenir boursiers. Pour ces nouveaux entrants, le gain annuel sera de 1 450 euros de bourse, accompagné des avantages associés (exonération des frais d’inscription et de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), repas à 1 euro et priorité pour un logement CROUS).
– Revaloriser toutes les bourses : Le montant des bourses pour tous les échelons sera augmenté de 37 euros par mois (soit 370 euros par an). C’est la plus forte revalorisation depuis 10 ans. 144 000 boursiers actuels vont basculer à un échelon de bourse supérieur en tenant mieux compte de leur situation familiale. Cela représente pour eux une augmentation de leur bourse de 66 à 127 euros par mois.
– Mettre fin aux effets de seuil : À la rentrée 2023, aucun étudiant ne verra sa bourse diminuer d’un montant supérieur à l’augmentation des revenus de ses parents : les effets de seuils sont neutralisés dès cette année, en attendant de les supprimer de manière pérenne.
– Limiter les coûts de la restauration et du logement : Pour l’année universitaire 2023-2024 : Pérennisation d’une tarification très sociale des repas pour les boursiers et précaires ; Gel de la tarification des repas pour la rentrée (tarif très social à 1 euro et tarif social à 3,30 euros pour les autres étudiants) ; Gel des loyers dans les résidences CROUS.
Parallèlement à ces premières annonces effectives dès la rentrée, la concertation se poursuit jusqu’à l’été afin de continuer à construire les évolutions structurelles du système de bourses.
Les dispositifs complémentaires
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