En cas d’arrêt de travail, et sous réserve de respecter les conditions pour en bénéficier, vous recevez des indemnités journalières (IJ) versées par l’Assurance maladie. Elle sont dues pour chaque jour calendaire d’arrêt de travail et versées tous les 14 jours. Pour les salariés du secteur privé, les travailleurs indépendants, les professions libérales, il faut compter un délai de carence de 3 jours en début d’arrêt. Pour les agents de la Fonction publique, l’arrêt de travail fait l’objet d’un jour de carence non rémunéré. Les indemnités journalières couvrent les arrêts de travail intervenant dans les situations suivantes :
– maladie, professionnelle ou non professionnelle ;
– accident du travail (dont accident de trajet) ;
– maternité ;
– paternité ;
– adoption ;
– deuil.
Si l’employeur a opté pour le maintien de salaire en cas d’arrêt maladie, c’est lui qui reçoit les indemnités de la Caisse primaire d’assurance maladie et le salaire est versé à l’employé dans son intégralité.
Montant des indemnités journalières en 2023
Les indemnités journalières sont composées d’un montant de base représentant 50 % du salaire journalier de base du salarié (dans certaines situations, jusqu’à 66,66 %). Ce montant est limité par un plafond établi chaque année en fonction du Smic.
Pour le cas général d’indemnité d’arrêt maladie : Le salaire retenu pour le calcul de l’indemnité journalière est limité à 1,8 fois le Smic mensuel. Cela correspond, à compter du 1er janvier 2023, à un salaire de 3 076,71 € bruts et à une indemnité journalière maximale de 50,58 € bruts.
Pour les autres cas :
– indemnité journalière maternité, paternité et accueil de l’enfant, adoption, deuil : 95,22 €/jour avant déduction des 21 % de charges (CSG et CRDS).
– indemnité accident du travail/maladie professionnelle : 220,14 €/ jusqu’au 28e jour ; 293,51 €/ jour à partir du 29e jour d’arrêt de travail.
Rappel : En cas d’arrêt de travail, le salarié perçoit :
– des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie ;
– Un éventuel complément de salaire qui peut être prévu par la convention collective et selon la situation du salarié, permettant d’atteindre au maximum 100 % du salaire initial.
Si une augmentation générale des salaires a lieu dans l’entreprise durant la durée de l’arrêt de travail, et si celui-ci se prolonge au-delà de 3 mois, le montant de l’indemnité journalière peut être revalorisé.
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