Le verglas d’été est, tout comme son homologue hivernal, présent sur les routes dans des conditions bien particulières. Il s’agit d’une pellicule de particules laissées par le passage des véhicules sur la route. Cette pellicule peut s’avérer particulièrement dangereuse car elle diminue la tenue de route. Comment se forme le verglas d’été ? Suite à la circulation routière, de nombreuses particules en tous genres s’accumulent sur l’asphalte. Ces particules sont aussi bien des carburants, de la gomme de pneumatiques ou encore des huiles de moteur. Lors d’une longue période sèche, ces particules s’accumulent sans être évacuées par les pluies. Mais quand le retour de la pluie intervient, cette mince couche de particules s’avère en partie hydrophobe – c’est-à-dire qu’elle repousse une partie de l’eau sans être affectée. Les particules ne sont donc pas instantanément évacuées. Cette persistance provoque une baisse de la rugosité de la route et par conséquent une baisse de la tenue de route.
Mais alors, que faire face à ce verglas d’été ? À vrai dire, il est difficilement imaginable de nettoyer toutes les routes régulièrement. La meilleure chose à faire reste d’adapter son allure pour ne pas être surpris. Il est difficilement discernable même si une surbrillance de la route peut trahir sa présence. Les zones les plus exposées sont encore les grands axes routiers, en particulier dans les zones boisées et les zones d’arrêt (stop et feux rouges, intersections).
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