« L’absence de débat dans le Pays, lors de la présidentielle puis du fait de la brutalité de la dissolution, continue de condamner le Pays à l’instabilité politique. Pourtant, la réalité budgétaire requiert lucidité et esprit de gravité. Dans une déclaration de politique générale vide, compilation de formules creuses, aucun cap n’est apparu. Il est difficile d’être pour, contre et même bien au contraire… sauf à constater la mollesse désespérante des ambitions de ce gouvernement. Depuis 3 semaines, tout le monde discute… pour aboutir, pour François Bayrou, à la nécessité de discuter encore… sur tous les sujets abordés : retraite et ouverture de négociations entre partenaires sociaux, conférence sociale déjà annoncée sous Michel Barnier, discussion encore sur la proportionnelle et le non-cumul, etc. Pour ma part, je considère qu’en politique, on juge sur des actes, pas sur des a priori. Le compte n’y est pas, mais ni dans un sens, ni dans l’autre. C’est donc sur le budget, celui de l’Etat et celui de la Sécurité sociale, que nous constaterons s’il y a des compromis ou pas. Principalement sur les dossiers structurants pour notre avenir commun : préparer notre territoire aux défis du dérèglement climatique, politique industrielle, égalité fiscale (qui n’a pas été évoquée par François Bayrou cet après-midi) … À ma place, je continuerai d’œuvrer au rassemblement des forces démocratiques qui ont su se retrouver pour le 9 juillet, réussir le pari du Front républicain face à l’extrême droite. »
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