Après le nouvel épisode de violences dont la commune de Sainte-Soline et plus largement le département ont été le théâtre samedi 25 mars dernier, le Conseil départemental des Deux-Sèvres et l’Association des maires des Deux-Sèvres ont proposé à l’ensemble des élus deux-sévriens de signer l’appel à l’arrêt des violences et à la restauration du dialogue ci-dessous. Son but est de manifester l’inquiétude de l’ensemble des élus deux-sévriens face à ces excès de violence à répétition, « préjudiciables pour l’équilibre du territoire et de la démocratie ».
Le communiqué des élus
« Suite aux récentes manifestations contre les réserves de substitution à Sainte-Soline, nous, élus des Deux-Sèvres, sommes excédés par la violence à répétition exercée par une minorité, laquelle met en péril la sécurité des populations, fragilisant l’équilibre de vie en Deux-Sèvres et la démocratie, socle de la vie en société.
Nous, élus des Deux-Sèvres, estimons que le droit de manifester, garanti par l’article 7 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, est menacé en raison de l’agissement malveillant et récurent de certains de ces groupuscules violents qui agissent masqués pour échapper à la justice et nuisent au droit de manifester paisiblement.
Nous, élus des Deux-Sèvres, ne pouvons tolérer cette brutalité à répétition infligée à notre territoire et plus largement à notre République, garante de notre capacité à vivre ensemble dans le respect des idéaux de chacun.
Nous, élus des Deux-Sèvres, croyons au débat démocratique et apaisé, seul capable d’organiser une gestion équitable de la ressource en eau.
Notre département, terre de consensus, souhaite le retour à l’apaisement, l’arrêt de ce déchainement injustifiable et la restauration du dialogue.
Nous, élus des Deux-Sèvres, appelons l’ensemble des parties prenantes à œuvrer pour la fin des violences et le respect des valeurs de la République. » »
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Commentaires 7
« Concernant le territoire de Sainte-Soline, il y avait plus de 20 millions de m3 d’eau pris sur ce territoire pour l’irrigation. Avec les bassines, nous ne sommes plus qu’à 12 millions et sur ces 12 millions, seuls 6 millions seront pris en période estivale. Ces projets qui, par ailleurs, portent des exigences pour les agriculteurs, en particulier une réduction de la consommation en eau. Il y a des contreparties, elles sont sur la table, signées, font partie des protocoles. »
Comment croire une pareille fable quand on voit la différence entre le traitement répressif et judiciaire des militants écologistes et celui réservé à quelques agriculteurs adeptes de la politique du fait accompli qui continuent de s’affranchir ouvertement et impunément des règles ??? Comme dans bien d’autres domaines, l’État édicte de nouvelles règles, pond de nouvelles lois et réduit les moyens alloués à l’administration pour les faire respecter. Tout ça, c’est du pipeau !
La différence c’est que votre fable on la connaît depuis longtemps et elle est si usée qu’elle est maintenant au bord du précipice.
le problème des bassines devraient être l’objet de concertations . Quant aux délinquants qui viennent pour la guerre , inadmissible que personne ne dénonce ça avec plus de convictions , tout autant que pour les bassines, une honte , quand je vois ça , j’ai honte d’être française et de ne peut rien faire devant ce déferlement de violence , à quand une loi ferme et sévère qui les mettra dans l’état de nuire ????
Actuellement cinq des bassines construites ont été déclarées illégales par la justice. Tout en donnant des leçons sur le respect se la loi, l’état la bafoue allègrement.
Exactement ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Je suis moi même écolo mais surtout respectueuse non seulement de la nature mais aussi des gens,je suis scandalisé par ce qui se passe,ily a de bons écolos et il y ya les bobos qui ne réfléchisses pas et qui sont dans la violence ,dans quel monde vivons nous,un peu plus de respect et de réflexion serait intelligent