L’onde de choc de la guerre en Ukraine aurait-elle des conséquences sur les marchés de province ? Pour Bruno Lecocq, éleveur à Allonnes, la consommation est en baisse : « La fréquentation est en baisse, il y a eu les grands weekends, la chaleur, mais d’une manière générale, on ressent une baisse de la consommation ». Pour Sabrina Girault, présidente de l’UDCM, le syndicat départemental des Commerçants des Marchés de Maine-et-Loire, la crise est là : « On voit des allées de marchés vident pendant la semaine et mes collègues constatent que le budget des consommateurs se rétrécit. L’inflation a déjà un impact sur la consommation. Cela c’est sans compter le remboursement des Prêts Garantis par l’État pour certains et les frais supplémentaires liés à la hausse des carburants pour tous. » Un point qui travaille Frédéric Mercier qui fait plus de 100 km aller et retour pour venir sur le marché de Saumur : « Mon véhicule fait 10 litres au km. Faites le compte d’un litre de gasoil à 2 € au lieu de 1.50. Cela grève nos marges et les consommateurs ne sont pas prêts à l’accepter ».
La crise n’est peut-être pas encore tout à fait là, mais les inquiétudes pointent
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Commentaires 3
Il faut dire que les prix sont très haut, je suis passer voir ce main au marché de bagneux, 2.60€ le melon alors que je le touche à 1€, 2.50€ le kilo de courgette alors que je l’ai à 1€ pareil pour les tomates à 3€ que je paye 1€ et je parle pas du poisson; 35€ le kilo de crevettes.
Les marchés ne sont plus intéressants.
Depuis quelques années les producteurs et commerçants sur le marché calquent leurs prix sur ceux des grandes surfaces
et n’hésitent même pas lorsqu’ils vous servent à mettre un fruit un peu abimé à travers les autres dans le sac
Aussi je suis comme vous j’ai laissé tomber les marchés qui devraient normalement distribuer des produits beaucoup plus frais et à
un prix beaucoup plus correct ….
Depuis 1960, les ménages consacrent à l’alimentation une part de plus en plus réduite de leur dépense de consommation : 20 % en 2014 contre 35 % en 1960.
Faudra pas venir pleurer quand à la prochaine crise les maraichers qui auront fait faillites par notre faute ne seront pas là pour nourrir la population. Réfléchissez quand vous consommez