Une nouvelle catégorie de personnes va pouvoir recevoir une deuxième dose de rappel d’un vaccin contre le Covid-19. La campagne de vaccination est élargie à tous les professionnels de santé, aux salariés du secteur médico-social et aux pompiers, annonce la Direction générale de la Santé (DGS) mardi 26 juillet. Cette nouvelle dose « ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale », précise la DGS : elle sera donc administrée sur la base du volontariat. Jusqu’ici, elle n’était accessible qu’aux personnes à risque de formes graves, à leurs proches et aux personnes de plus de 60 ans. Les personnes sévèrement immunodéprimées sont éligibles à la 2e dose de rappel depuis le 28 janvier 2022. Le 2e rappel est possible depuis le 14 mars 2022 pour les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que pour les résidents des Établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et des Unités de soin de longue durée (USLD). À la suite de l’avis de la Haute autorité de santé (HAS) du 18 mars 2022 et de l’avis du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV) du 31 mars 2022, l’accès à la 2e dose de rappel de vaccin contre la Covid-19 a été élargi aux personnes âgées de 60 à 79 ans, avec ou sans comorbidité. Le rappel vaccinal se fait avec un vaccin à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna), quel que soit le ou les vaccins utilisés lors de la vaccination initiale. Pour les personnes de moins de 30 ans, le vaccin Pfizer-BioNTech est recommandé.
La 2e dose de rappel : pour qui et quand ?
Les personnes éligibles à la 2e dose de rappel sont :
– Personnes immunodéprimées âgées de 12 ans et plus : dès 3 mois après la 1ère dose ;
– Personnes âgées de 12 ans et plus en contact régulier ou vivant avec une personne vulnérable ou immunodéprimée : dès 6 mois après la 1ère dose de rappel ;
– Femmes enceintes (dès le 1er trimestre de grossesse) : dès 6 mois après la 1ère dose de rappel ;
– Personnes de 18 à 59 ans inclus à risque de forme grave de Covid-19 : dès 6 mois après la 1ère dose ;
– Personnes de 60 à 79 ans inclus : dès 6 mois après la 1ère dose ;
– Personnes de 80 ans et plus ainsi que les résidents en Éhpad : dès 3 mois après la 1ère dose.
Depuis le 26 juillet 2022, sont éligibles au 2e rappel :
– les professionnels de santé, quel que soit leur âge ou leur état de santé ;
– les salariés du secteur de la santé et du secteur médico-social ;
– les aides à domicile intervenant auprès de personnes vulnérables ;
– les professionnels du transport sanitaire ;
– les pompiers.
Ces professionnels peuvent recevoir ce 2e rappel dès 6 mois après le premier rappel, s’ils le souhaitent. Il ne rentre pas dans le champ de l’obligation vaccinale. A noter que les personnes ayant été infectées par la Covid-19 après leur premier rappel peuvent recevoir un 2e rappel dès 3 mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection. Le téléservice Mon rappel vaccin Covid permet aux personnes de 60 ans et plus de connaître facilement la date à laquelle elles doivent réaliser leur 2e dose de rappel du vaccin contre la Covid-19. Cette 2e dose de rappel n’est pas obligatoire et ne rentre pas dans le cadre du pass sanitaire, c’est une recommandation. En effet, la protection apportée par le vaccin diminue avec le temps et il est donc nécessaire de la renforcer. La protection du vaccin contre les hospitalisations et les décès est comprise entre 75 et 90 % durant les 3 premiers mois, puis diminue entre 65 et 80 % au bout de 3 mois.
Où se faire vacciner ?
Pour effectuer cette 2e dose de rappel, vous pouvez prendre rendez-vous :
– en centre de vaccination ;
– en pharmacie ;
– dans un cabinet médical ;
– à domicile.
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Commentaires 13
De leur côté, l’Agence européenne du médicament et le Centre européen de contrôle des maladies ont précisé ce jeudi leur avis sur l’utilité d’un second rappel. Elles le jugent essentiel pour les plus de 80 ans, mais estiment qu’il n’y a pas de preuve suffisamment fortes pour les personnes de 60 à 79 ans avec un système immunitaire normal.
La 4e dose n’est pas obligatoire, et chacun est libre de se faire vacciner. Les polémiques sont donc inutiles, mais il faut croire que les coronasceptiques et autres antivax ont du mal à libérer leur cerveau de 2 années de délires et de divagations.
Contrairement à ce que vous croyez, la liberté ne se résume pas à la simple vaccination; elle s’étend également à d’autres secteurs de la vie sociale comme le droit d’expression… Mais ça visiblement vous n’avez pas l’air de le savoir, mon vieux…
Vous avez raison mais cette personne politisée sans doute est tellement intoxiquée par les fausses informations qu’elle est irrécupérable à mon avis. Il vaut mieux la laisser parler dans le vide sans aucune réponse de notre part car c’est ce qu’elle attend pour faire monter la tension.
Je n’en reviens pas, hier Delfraissy exprimait des regrets pour ce qu’il a fait et aujourd’hui, vous même faites preuve d’un ersatz de sagesse. Deux acharnés du pass-nazitaire qui, coup sur coup, sont emprunts d’une once d’humanité; comme quoi la mauvaise conscience est bonne conseillère. C’est sûr, demain il ne va pas pleuvoir, on va avoir droit à un ouragan…
En effet, sages paroles.
C’est bien, mon vieux, vous venez de comprendre que vous auriez mieux fait de vous abstenir plutôt que recevoir une fessée verbale. Dommage qu’il ait fallu que ce soit simplet qui vous le souffle à l’oreille… Je comprends que vous soyez aigri, demain le petit monde de la fachosphère sanitaire va perdre son joujou fétiche « le pass de la honte »…
Pfizer, le géant pharmaceutique américain, a battu le consensus de bénéfice pour le deuxième trimestre et resserré en hausse ses objectifs annuels. Avec de fortes contributions de ses produits liés au covid, Comirnaty et Paxlovid, le groupe parvient à dégager sur la période close un bénéfice net de 9,9 milliards de dollars. Le groupe maintient sa prévision 2022 de ventes combinées de son vaccin et de sa pilule anti-covid, à 54 milliards de dollars.
La HAS évoque un scénario dominant dans les prévisions d’évolution de l’épidémie en France, celui de « vagues épidémiques ». Dans cette optique, les personnes « les plus à risques » vont bénéficier de l’administration d’une nouvelle dose, régulièrement, pour maintenir un taux d’immunité suffisant face à la maladie. Il se profile donc une nouvelle campagne de rappel avec une cinquième dose à la clef pour ces publics spécifiques.
Pharmacien biologiste, ancien chercheur INSERM, membre du Conseil scientifique indépendant (CSI) Hélène Banoun explique ici pourquoi les vaccins sont « inefficaces et toxiques » pour les enfants. Le seul argument, c’était de protéger les personnes âgées. Mais le vaccin n’empêche pas la transmission, ni la contagion, ni la charge virale qui est équivalente chez les vaccinés : il n’y a aucun, aucun intérêt de vacciner des enfants. Il n’y a que des inconvénients.
Un tribunal italien a ordonné l’analyse des vaccins anti-Covid à ARN messager après la plainte d’un homme soumis à l’obligation vaccinale pour exercer son métier. A l’appui de la plainte au civil, l’avocate a produit l’avis d’un médecin chercheur qui estime que les vaccins ARNm ne remplissent pas la fonction de protection pour laquelle ils sont injectés. Ces vaccins, écrit-il dans la plainte, « n’ont pas la conformation fonctionnelle déclarée ».
Après nous avoir dit la vérité sur le vaccin « Ce n’est pas le bon vaccin ! Il ne protège pas contre l’infection et la contagion », Jean-François Delfraissy assure que la stratégie du « Zéro covid » était une erreur. « C‘est un échec total, mais total, il faut le dire ! Il faut arrêter de laisser dire tout et n’importe quoi. C’est un échec total en terme de mortalité, morbidité, d’accès aux droits humains… il faut arrêter, il faut redevenir raisonnable… »
Les mesures liberticides que l’état d’urgence sanitaire a permises, plébiscitées par les Français, ont révélé une acception dévoyée et autoritaire de la République. Pendant deux ans, nous avons inventé des monstres. Le passe sanitaire s’est transformé au bout de six mois en passe vaccinal, devenant ainsi encore plus coercitif et discriminant. Ces deux années de crise sanitaire ont donc été un désastre pour notre démocratie, qui en sort exsangue.