« Les incivilités, nous en parlons et reparlons car elles deviennent chaque jour plus envahissantes les unes que les autres. Il me semble que, depuis quelques mois, voire quelques années, elles se multiplient de la part, en particulier, des deux roues. Pour commencer, les deux roues motorisés qui, avec un plaisir évident de la part de leurs conducteurs, font un bruit assourdissant. Rien n’est fait, que ce soit au niveau municipal ou départemental pour remédier à cette gêne extrême et généralisée. Ensuite, les vélos et trottinettes ont pris l’habitude, définitive semble-t-il, de circuler sur les trottoirs au risque non négligeable de heurter les piétons qui ne sont, pour eux, que de simples gêneurs, des obstacles à contourner. Lorsqu’il m’arrive de faire remarquer au conducteur d’un de ces véhicules que leur place n’est pas sur le trottoir, au mieux j’ai droit à un doigt d’honneur, le plus souvent à une insulte. A propos des trottinettes, il apparaît également que pour, du moins un certain nombre d’entre elles, les moteurs ont, visiblement, été trafiqués car elles atteignent des vitesses que l’on peut estimer de l’ordre de 40 km/h, voire davantage.
Le festival de ce genre d’incivilités, la championne absolue de Saumur, est la place de la Bilange où les deux roues motorisés sont légions à passer et repasser, si possible en faisant un maximum de bruit, au mépris de toute législation. La cause de tant et tant de gêne pour l’ensemble de la population ? La totale impunité dont jouissent tous ces petits délinquants (car il s’agit bien de délinquance). Nous l’aurons tous remarqué, la maréchaussée, à Saumur, brille pas son absence et, s’il n’est heureusement pas question de mettre un gendarme derrière chaque Saumurois, il devient urgent que les fonctionnaires chargés de maintenir l’ordre et la tranquillité dans notre ville se mettent à justifier le budget que la ville ou l’état leur consacre. »
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