Nous vous en avions parlé dans de précédents articles (relire ici et ici), un collectif d’habitants de Gennes-Val de Loire, réunis sous l’association Vivre à Chênehutte, s’est mobilisé pour s’opposer à l’implantation d’une antenne 5G de 42m dans les hauteurs de Chênehutte, sur un terrain situé au lieu-dit « La Pièce du Marais Nord ». Ils ont adressé une lettre ouverte ainsi qu’une pétition adressée à la maire de la commune. Les membres du collectif s’inquiètent de plusieurs points : l’impact sur l’environnement sur le plan esthétique, sur l’impact des ondes… L’association avait porté un recours auprès du tribunal administratif de Nantes afin de faire annuler l’arrêté et le permis de construire pour l’implantation de cette antenne. La requête qui a été enregistrée par le tribunal le 19 septembre dernier a été examinée le 9 octobre. Les requérants estimaient que la maire de Gennes-Val de Loire, Nicole Moisy, n’avait pas « répondu à son obligation d’information », quant à ce permis de construire. Il reprochait également le fait que « aucune concertation n’a eu lieu, préalablement à l’édiction de l’arrêté ». Les habitants craignaient par ailleurs que « la proximité de la parcelle sur laquelle va être construite l’antenne-relais a pour conséquence de déprécier la valeur de leur propriété. » Enfin, ils ont exprimé le faire que ce pylône pouvait avoir des conséquences et des incidences sur des « habitats naturels d’intérêt communautaires » et pouvait porter atteinte à « la sauvegarde des espèces naturels et des paysages ». A l’issue de l’audience, le tribunal administratif de Nantes a estimé que « aucun des moyens invoqués par les requérants […] ne paraît propre, en l’état de l’instruction, à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de la décision attaquée. Il résulte de ce qui précède que la requête de M. C, de Mme A et de l’association « Vivre à Chênehutte » doit être rejetée en toutes ses conclusions […] » La commune de Gennes-Val-de-Loire n’était quant à elle ni présente, ni représentée à l’audience. Ce 9 octobre, le tribunal administratif a rejeté le référé-suspension (demande de suspendre le permis de construire afin d’empêcher le démarrage des travaux) de l’association, mais il ne s’est pas encore prononcé sur le fond de l’affaire. Ce jugement sur le fond, le plus important, aura lieu d’ici quelques semaines.
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