Saumur. Une délégation venue de Mayotte à la découverte du CCAS de la ville

Depuis ce mercredi 23 et jusqu’au vendredi 25 mars, une délégation mahoraise est à Saumur pour découvrir le fonctionnement, l’organisation et les solutions proposées par le Centre Communal d’Action Sociale de la ville. L’occasion pour Saumur comme pour les équipes de Mayotte d’apprendre les uns des autres.  

Durant trois jours, cette semaine, une délégation d’élus et de membres de Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS) de Mayotte était en visite à Saumur. Cette visite intervient une semaine avant le congrès de l’union nationale des CCAS de France. La ville de Saumur et plus particulièrement son centre d’action social a été repérée au niveau national pour la qualité de ses actions. Une belle reconnaissance qui lui permet d’échanger ses connaissances. Durant trois jours la délégation va donc faire le tour de ce que propose et comment d’organise le CCAS de Saumur : son centre social, l’épicerie solidaire, le jardin partagé. « Les CCAS sont assez récents à Mayotte, ils ne datent que de quelques années. C’est donc une belle opportunité pour nous de pouvoir apprendre d’une ville plus expérimentée comme Saumur. Et peut-être qu’elle pourra également apprendre de notre expérience aussi », indique Fatima Mohammed, vice-présidente du CCAS de Sada. « Il est certain que nous avons également plein de choses à apprendre de vous », répond le maire de Saumur Jackie Goulet, qui se réjouit que « Saumur ait été choisie par l’union nationale comme modèle. »

Un exemple pour les précarités et l’inclusion

Le maire a présenté les engagements, les objectifs et les axes de travail du CCAS de Saumur. « Il n’est pas toujours simple de faire de l’innovation sociale, de trouver de nouvelles choses à proposer, et de trouver comment les organiser. À Saumur, le CCAS a décidé de mener un travail de fond autour des précarités : déplacements, énergétiques, alimentaires. Nous sommes également engagés sur l’inclusion, avec la différence et le handicap, mais aussi les différentes cultures. Notre but est de trouver les moyens pour que chacun vive au mieux dans une société commune. » De son côté, la délégation « espère que cette semaine d’immersion nous permettra de découvrir de nouveaux outils qui nous accompagneront dans le développement de nouveaux services et répondront à nos problématiques. »

Une population jeune et un taux de chômage qui explose

Astrid Lelièvre, adjointe en charge des solidarités estime que « si les problématiques ne sont pas forcément les mêmes ici qu’à Mayotte, il y a des choses qui sont tout à fait modélisables et adaptables. » En effet, la situation sur l’ile n’est pas tout à fait la même qu’en métropole. « Nous sommes confrontés à une population qui est très jeune. 52% de la population a moins de 18 ans. Par ailleurs nous avons un taux de chômage qui est extrêmement élevé qui avoisine les 40% », témoigne Fatima Mohammed.

Commentaires 4

  1. Jean says:

    Mayotte est un « département français  » qui n’aurait pas dû l’être : une île « française » parmi quatre au total , dont la population – à peine francophone – rêve d’immigrer vers »la France » . Maintenant , on assume , mais on n’aurait pas dû… cette « départementalisation » coûte très cher au contribuable métropolitain.

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  2. Ed says:

    C’est une épicerie sociale pas une épicerie solidaire

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  3. Mahorais aux câpres says:

    Mayotte compte la plus importante maternité de France car les anjouanaises arrivent chaque nuit par bateau pour accoucher sur le territoire français et ainsi, profiter du droit du sol et des allocations. Alors que le CCAS de Saumur soit pris comme modèle fait plutôt sourire car Madame Lelièvre, je confirme la nette différence de problématique 😅

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  4. Clic clac says:

    Un petit voyage gratos vers Mamoudzou cet hiver pour une délégation d’élus saumurois chargés de mission sable et palmes ?

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