C’est le 9 avril 1867 que l’Empire russe vend son territoire de l’Alaska aux États-Unis d’Amérique pour la somme de 7 millions de dollars de l’époque. Une transaction qui peut sembler étonnante vu les velléités d’expansion russes mais qui s’explique par de nombreux facteurs stratégiques et économiques. Séparé par le détroit de Béring de la Sibérie, l’Alaska pouvait à tout moment être perdu, par l’un comme par l’autre.
En effet, l’Empire britannique possédait le reste du Canada et, avec sa Royal Navy, aurait pu sans peine isoler ce territoire par un blocus et ainsi le récupérer sans compensation pour aucun des partis. De même, cette vente permettait à la Russie de mieux se concentrer sur d’autres régions en litige avec la Chine. Pour les Américains, cela signait encore un peu plus le départ du continent des Européens.
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