La presse est le témoin de notre quotidien, de notre histoire. Telle est son ambition depuis 1611 et la création du premier titre annuel « Le Mercure François » auquel succédera « Gazette », hebdomadaire édité en 1631, sous la houlette d’un médecin philanthrope et journaliste. Un Loudunais resté célèbre, Théophraste Renaudot, dont les chroniques européennes alimentèrent les cours vigilantes du « Juste », le roi Louis XIII. Il fallut attendre 1777 pour découvrir « Le Journal de Paris », premier quotidien de quatre pages traitant les affaires courantes de la société. Pour deux sous, les Parisiens consultaient déjà la météo, les résultats de la loterie (royale), les spectacles, la bourse et les données du pouvoir d’achat, à savoir les prix de leur alimentation. Les faits divers, les événements et les articles littéraires constituaient le contenu rédactionnel du titre dont le tirage atteint plus de 12 000 exemplaires, en 1790. Si ce n’est la couleur et la photographie en plus, rien n’a réellement changé dans la conception de la presse écrite dont les modèles économiques ont été érodés et bouleversés par l’avènement du numérique. Aujourd’hui, la plupart des journaux sont abrités sous l’aile souveraine d’influents milliardaires, se vendent moins, remplacés par des versions désormais payantes, accessibles en ligne.
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