L’influenza aviaire hautement pathogène est une maladie animale infectieuse, virale, très contagieuse qui affecte les oiseaux. La consommation de viande, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme. Ces dernières semaines, de nombreux foyers de la maladie ont été détectés en Europe, notamment sur les oiseaux migrateurs, dont certaines espèces traversent la France actuellement. Le niveau de risque influenza a été porté à « élevé » sur tout le territoire métropolitain, ce qui nécessite l’application de mesures renforcées. Suite à une déclaration d’influenza aviaire pathogène, la préfecture du Maine-et-Loire a pris un arrêté comprenant différentes mesures pour les détenteurs de volailles, à titre commercial mais aussi à titre privé, pour les communes déléguées de Doué-la-Fontaine, Concourson-sur-Layon, Saint-Georges-sur-Layon et les Verchers-sur-Layon. Parmi les mesures :
– la nécessité pour les détenteurs d’exploitations non commerciales de se déclarer auprès des mairies ou sur Internet via : http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr
– la nécessité de déclarer à la préfecture toute apparition de signes cliniques évocateurs d’influenza aviaire ou toute augmentation de la mortalité.
– L’interdiction des mouvements ou transports de volailles et autres animaux captifs sur le territoire.
– Protéger l’accès à l’alimentation et l’abreuvement pour prévenir le risque de diffusion.
Pour toute précision, contactez la Direction départementale de la protection des populations de la préfecture au 02 41 79 68 30 ou par mail : ddpp@maine-et-loire.gouv.fr
Des mesures de prévention dans tout le Maine-et-Loire
Des mesures de prévention renforcées sont également obligatoires dans toutes les basses-cours de Maine et Loire. Le non-respect de ces mesures expose à des poursuites pénales.
– Enfermement des volailles ou mise en place de filets de protection ;
– Surveillance quotidienne des animaux ;
– Mise à l’abri des points d’alimentation et d’abreuvement (a minima les couvrir) ;
– Protection et stockage des réserves d’aliments et de la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination ;
– Nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé ;
– Interdiction d’utilisation d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée pour le nettoyage des installations ;
– Aucun contact direct entre la volaille (palmipèdes et gallinacés) avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel ;
– Limitation de l’accès des personnes indispensables à son entretien ;
– Pas de déplacement dans un autre élevage de volaille ;
– Si une mortalité anormale est constatée : conserver les cadavres dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant puis contactez votre vétérinaire ou la direction départementale de la protection des populations.
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