Hôpital de Longué : « Le devenir de la structure n’est plus un sujet et l’avenir des 100 emplois est garanti »

Selon le directeur du centre hospitalier, Jean-Paul Quillet, qui a tenu ses vœux ce mercredi, « l’année 2024 a été essentielle pour l’avenir maintenant sécurisé et prometteur pour le CH de Longué-Jumelles. » Le directeur a notamment évoqué la mise en place de la nouvelle offre de soins au 1er janvier 2024 avec 115 lits EHPAD et 35 lits SMR (soins de suites), qui permettent d’atteindre des équilibres budgétaires avec des capacités idéales. « L’établissement fonctionne maintenant en pleine capacité », souligne-t-il dans un contexte où l’on assiste à la fermeture de petites structures d’EHPAD et où 60 à 80 % sont déficitaires selon les régions. « Une cinquantaine d’établissements sont sous perfusion de trésorerie dans la région Pays de la Lorie », précise Jean-Paul Quillet. La nouvelle offre de soins du CH de Longué-Jumelles se veut maintenant complètement adaptée aux besoins du territoire. Pour ce qui est du budget justement, l’établissement prévoit un budget 2025 à l’équilibre pour l’EHPAD et en excédent de 55 672€ pour le SMR. La capacité d’autofinancement a été restaurée, avec un taux d’évolution positif de 57.3% (2023 : 495 080.35 € / 2024 : 603 516.01 € / 2025 : 778 862.00 €). « Les équilibres budgétaires sont essentiels tant pour l’Etat, les collectivités locales que les services publics. La préparation de la fusion (avec le CH de Saumur ndlr) a un impact important pour les services administratifs avec le changement de logiciels impactant le service administratif et les services de soins », indique le directeur. « Le devenir de la structure n’est plus un sujet et donc l’avenir des 100 emplois pour les agents est garanti. Il faut maintenant continuer à travailler ensemble pour développer un projet de vie adapté à chaque résident. » Par ailleurs, ces vœux ont aussi été l’occasion de revenir sur quelques nouveautés, modernisation et équipements comme : la mise en place du WIFI usager effective en septembre 2024 ; Le renouvellement du mobilier des salles à manger en lien avec la modification de l’offre de soins ; L’équipement des chambres de l’unité Bateliers en rails plafonniers pour manipuler plus facilement les résidents et améliorer la qualité de vie au travail.

Des recrutements d’aides-soignants difficiles

« Le sujet des recrutements demeure toujours un sujet au niveau national même si la situation s’améliore progressivement depuis 2 ans », a commenté Jean-Paul Quillet. A ce jour, tous les postes d’infirmiers sont pourvus et par des statutaires au CH de Longué-Jumelles. « Comme partout, il demeure des besoins sur les aides- soignantes. Elles sont remplacées par des aides de vie. Nous proposons aux élèves actuellement en formation IFAS à Saumur une bourse de 7 000 euros en contrepartie d’une affectation d’une durée minimale de 18 mois dans un EHPAD (Longué ou Saumur). » Au niveau médical, l’équipe de gériatrie s’est enrichie d’une nouvelle gériatre et cela permet de bien couvrir à la fois Saumur et Longué-Jumelles. « Ma déception : le taux de vaccination contre la grippe, particulièrement sévère cette année. Globalement seulement 20% de personnels vaccinés (sur notre groupement hospitalier) et encore moins dans le secteur médico-social (Longué –Saumur-Montreuil) où on est plus proche de 11 %. Nous avons eu 6 agents malades dans un même service, et des patients-résidents fragiles que l’on pourrait mieux protéger », a malgré tout ajouté le directeur. Mais en conclusion, « qu’il s’agisse d’ailleurs de Longué-Jumelles, Saumur ou de l’EHPAD de Montreuil-Bellay, cette année 2024 aura été positive : Fusion réussie, équilibres ou excédents budgétaires sur Longué, Montreuil-Bellay (ouverture nouvel EHPAD fin janvier), budget Unité de Soins Longue Durée (15 lits), EHPAD gilles de Tyr et la résidence Antoine Cristal, démarrage de la construction du nouveau service des urgences au cours du second trimestre… Je ne dis pas que tout est facile au quotidien. Mais je connais plein d’endroits où la situation est critique. Il nous faut collectivement continuer à progresser, à trouver des solutions et continuer à dispenser des soins de qualité à nos patients et à nos résidents. »