Loudun. La ville veut redonner un nouveau souffle à l’ancienne piscine d’été

Un certain nombre d’actions sont menées par la collectivité tendant à la requalification des logements et des espaces publics du cœur de ville. La commune de Loudun s’est engagée dans un programme de revitalisation de son centre-ville articulé autour de deux orientations : Loudun centre-ville habité et Loudun place marchande et touristique. Une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitation et de Renouvellement Urbain (OPAH-RU), portée par la communauté de communes et Soliha avec la ville de Loudun, est notamment en cours depuis 2023 et jusqu’en 2028 sur le territoire du centre-ville. Ce programme permet d’aider financièrement et d’accompagner sur le montage des dossiers de demandes de subventions les propriétaires afin de les inciter à rénover leurs logements (plus d’infos ici).

Redonner vie à l’ancienne piscine d’été

Toutefois, « l’implication d’acteurs privés apparait nécessaire pour redonner vie à certains sites emblématiques de la commune », estime la ville de Loudun. C’est le cas notamment de l’ancienne piscine d’été aujourd’hui inoccupée depuis la construction du nouveau centre aquatique. L’ancienne piscine d’été, boulevard du 8 mai 1945, d’une surface au sol d’environ 600m², a été construite en 1963. Elle a été ouverte entre juin 1964 et septembre 2019. Le bien est libre de toute occupation et a été désaffecté et déclassé par délibération du 13 septembre 2023. Il se situe à 600m du centre-ville avec à moins d’un kilomètre des commerces, des écoles à moins de 500m et collège et lycée à plus de 500m. Le site dispose d’un bâtiment de 973m², de gradins extérieurs, d’un bassin de 10 m de longueur, d’un autre bassin de 25m et de parkings et espaces verts.

Un appel à projets lancé par la ville

Par le biais d’un appel à projets, la commune est à la recherche d’un opérateur en mesure de transformer et d’exploiter à nouveau ce site en lien direct avec les principaux sites touristiques et commerciaux du centre-ville. Selon le cahier des charges de l’appel à projet, les porteurs pourront soit louer le site sous la forme d’un bail emphytéotique, soit l’acheter à un prix fixé à au moins 81 000 euros par la collectivité. « Les projets présentés porteront sur le maintien de la destination ludique du site tout en tenant compte du caractère résidentiel des parcelles riveraines », précise la commune. Les offres pourront être déposées jusqu’au 17 février 2025.