C’est une des conséquences du conflit qui frappe l’Ukraine et ses habitants : de nombreuses familles et de très jeunes enfants se retrouvent actuellement dans des situations qui nécessitent une réponse à la hauteur du drame qui traumatise cette partie de l’Europe. L’État et les collectivités ont décidé de se mobiliser en urgence. Ce mercredi 16 mars, à l’initiative et en présence de Marlène Schiappa, Ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la citoyenneté, s’est en effet tenue en visioconférence la première réunion du Comité de protection des mineurs isolés et de la prévention de la traite des êtres humains. Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles, des représentants des ministères de la Justice et de la Cohésion des territoires participaient également à cette réunion, ainsi que Florence Dabin, Présidente du Département, Présidente du groupe Enfance, qui représentait François Sauvadet, Président de l’Association des Départements de France (ADF). L’objectif de cette réunion était de faire un état des lieux des dispositifs d’accueil pour les mineurs qui se retrouvent provisoirement isolés en raison de ce conflit.
3 mineurs isolés en Maine-et-Loire
À l’issue de cette entrevue, plusieurs points ont fait l’objet d’un consensus entre les participants :
– La nécessité d’anticiper les arrivées pour bien préparer l’accueil des familles.
– Travailler à la meilleure coordination possible entre les différents intervenants (Départements, État, associations…).
– Rappeler le rôle majeur des Départements qui sont en soutien de l’État au titre de la prévention et de la protection de l’enfance.
– Mettre en alerte les services de police pour éviter que ces familles et ces enfants ne soient victimes des réseaux.
– Faire remonter les informations des départements auprès des préfets et des cellules du ministère de la Justice pour optimiser la prise en charge de ces familles et de ces enfants.
Actuellement, 30 mineurs isolés venus d’Ukraine ont été pris en charge en France. Trois d’entre eux sont hébergés en Maine-et-Loire. Les services de l’État et les Départements ont prévu de se réunir de nouveau très prochainement pour évaluer la pertinence de ce dispositif.
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Commentaires 1
honte??? pendant ce temps pas de logement pour ma fille et ses 2 enfants 5 & 7 ans nous vivons dans 3 pièces à 5 depuis juin 2021 et l’assistante sociale m’a dit que pour avoir 1 logement c’est très compliqué je comprends mieux maintenant